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Frappe sur le consulat: le chef de la diplomatie iranienne à Damas

AFP , Lundi, 08 avril 2024

Hossein
Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères. Photo : AFP

Le ministre iranien des Affaires étrangères est arrivé lundi à Damas pour des entretiens avec les responsables syriens, une semaine après le raid attribué à Israël sur le consulat iranien à Damas, auquel Téhéran a promis de riposter.

Le raid, le 1er avril, a détruit le consulat iranien et tué 16 personnes dont sept membres du corps des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique, parmi lesquels deux hauts gradés.

Téhéran, qui soutient le pouvoir syrien, a promis de venger ce raid qui a exacerbé les tensions régionales, sur fond de guerre à Gaza. 

Le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, est arrivé à Damas en provenance du sultanat d'Oman, un pays qui joue un rôle de médiateur entre l'Iran et l'Occident.

Son homologue omanais, Badr Al Busaidi, a appelé dimanche à la désescalade dans la région.

M. Amir-Abdollahian doit être reçu par le président Bachar al-Assad et son homologue syrien Fayçal Mekdad avec lequel il doit tenir une conférence de presse, selon les médias locaux.

D'après le ministre syrien de l'Information, un nouveau siège du consulat iranien sera inauguré au cours de sa visite.

Le journal al-Watan, proche des autorités, a indiqué que ses entretiens seraient "principalement axés" sur les répercussions de la frappe.

Les responsables iraniens n'ont donné aucune indication sur la date ou le lieu de leur riposte.

Dimanche, un conseiller militaire du guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a prévenu qu'aucune ambassade israélienne n'était "en sécurité" après le raid sur Damas.

"L'opération (de représailles) sera menée au bon moment, avec la précision et la planification nécessaires, et avec un maximum de dégâts pour l'ennemi afin qu'il regrette son action", a assuré samedi le général Mohammad Bagheri, chef d'état-major des forces armées iraniennes.

Il s'exprimait lors des funérailles en Iran d'un des deux hauts gradés tués, Mohmmad Reza Zahedi, commandant d'une unité d'élite des Gardiens chargée des opérations extérieures de l'Iran.

L'Iran accusé Israël, son ennemi juré, de la frappe mais ce dernier n'a pas confirmé sa responsabilité.

Israël a mené des centaines de frappes en Syrie voisine contre des positions du pouvoir syrien, des groupes pro-iraniens et des cibles militaires iraniennes depuis le début de la guerre dans ce pays en 2011.

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