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Reprise à Doha des discussions sur une trêve à Gaza : sources égyptiennes

Rim Darwich , Dimanche, 25 février 2024

La situation humanitaire ne cesse d'empirer dans la bande de Gaza assiégée où 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées d'une famine de masse, selon l'ONU.

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Un bus transportant du personnel de la Croix-Rouge et des prisonniers palestiniens libérés des prisons israéliennes en échange d'otages israéliens libérés en novembre. Archives Photo: AFP

La situation humanitaire ne cesse d'empirer dans la bande de Gaza assiégée où 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées d'une « famine de masse », a affirmé l'ONU, dimanche 25 février.

« Les négociations en vue d’une accalmie dans le secteur de Gaza ont repris à Doha et seront suivies par d’autres réunions au Caire », ont annoncé dimanche 25 février, des sources égyptiennes bien informées, selon la chaîne Al-Qahera News.

« Les négociations à Doha et au Caire visent à parvenir à un accord pour instaurer une trêve dans le secteur de Gaza et à échanger les otages et les détenus », selon les sources égyptiennes.

« Des négociateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens en plus d’une délégation du Hamas participent aux négociations de Doha et du Caire, qui sont la suite de la dernière rencontre de Paris ».

Une délégation israélienne menée par le chef du Mossad, David Barnea, s'était rendue vendredi 23 février à Paris pour le suivi d’un projet de trêve dans la capitale française avec ses homologues américaine et égyptienne et le Premier ministre du Qatar.

« La délégation est revenue de Paris, il y a probablement matière à avancer vers un accord », a déclaré samedi soir sur la chaîne israélienne N12 le conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre, Tzachi Hanegbi.

« La délégation est partie avec des conditions de la part d'Israël : la libération de tous les otages, à commencer par les femmes, et qu'un tel accord ne signifie pas la fin de la guerre », a souligné ce proche de Netanyahu.

L'accord devrait être mis en œuvre avant le mois de Ramadan et entrer en vigueur le 10 mars prochain a rapporté dimanche 24 février la Société de radiodiffusion israélienne, citant des responsables israéliens.

La Société a cité des sources proches des négociations à Paris affirmant que les combats cesseraient pendant un jour pour chaque otage libéré, soit un total d'environ 6 semaines, puisque 40 personnes devraient être libérées, comme l'a rapporté l'agence russe Spoutnik.

10 prisonniers palestiniens seront libérés en Israël en échange de la libération de chaque otage.

Selon les mêmes sources, Israël acceptera le retour des déplacés du sud de la bande de Gaza dans leurs foyers du nord de la bande de Gaza, ainsi que la reconstruction de l’enclave palestinienne.

Le Hamas réclame, lui, un « cessez-le-feu complet » et le retrait des troupes israéliennes de Gaza, d’après une source du mouvement palestinien.

Fin novembre, une première trêve d'une semaine négociée sous l'égide du Qatar, de l'Egypte et des Etats-Unis avait permis la libération de plus d'une centaine d'otages entre les mains du Hamas et de 240 prisonniers palestiniens.  

L’aide qui entre au compte-goutte par le terminal de Rafah, à l’extrême sud de Gaza, est soumise au feu vert d’Israël et son acheminement vers le nord est presque impossible en raison des destructions et des combats.

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