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Des ministres israéliens vent debout contre tout plan prévoyant un Etat palestinien

AFP , Jeudi, 15 février 2024

Le ministre de la Sécurité natoionale, Itamar Ben Gvir, et celui des Finances, Bezalel Smotrich, ont fermement rejeté jeudi 15 février l'éventualité d'un plan de paix, que Washington et ses alliés envisagent pour libérer les prisonniers à Gaza et aller vers la création d'un Etat palestinien.

Itamar Ben-Gvir
Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale. Photo : AFP

Deux influents ministres israéliens d'extrême-droite, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, et celui des Finances, Bezalel Smotrich, ont fermement rejeté jeudi 15 février l'éventualité d'un plan de paix, que Washington et ses alliés envisagent selon certains médias pour libérer les prisonniers à Gaza et aller vers la création d'un Etat palestinien.

"Nous ne donnerons jamais notre accord à un tel plan, qui dit en réalité que les Palestiniens méritent une récompense pour le terrible massacre qu'ils ont commis", a écrit M. Smotrich sur le réseau social X. "Un Etat palestinien est une menace existentielle pour l'Etat d'Israël, comme cela a été prouvé le 7 octobre", a-t-il ajouté.

Selon le Washington Post, l'Administration Biden et un petit groupe de ses alliés arabes travaillent à un plan complet destiné à établir une paix durable entre Israël et les Palestiniens.

Il inclurait notamment une pause dans les combats, la libération des otages enlevés par le Hamas lors des attaques du 7 octobre en Israël et détenus depuis à Gaza, et un calendrier pour l'établissement à terme d'un Etat palestinien.

"Un cessez-le-feu initial, d'une durée prévue d'au moins six semaines, donnerait du temps pour annoncer le plan, recueillir des soutiens supplémentaires" et "commencer à mettre en oeuvre" ses dispositions, dont "la formation d'un gouvernement d'intérim palestinien", a indiqué le quotidien, en citant des responsables américains et arabes.

Les promoteurs de ce plan espèrent la conclusion d'un accord avant le 10 mars, date de début du ramadan, le mois du jeûne chez les musulmans.

Israël poursuit son offensive militaire à Gaza alors que des négociations en vue d'une trêve incluant de nouvelles libérations de prisonniers du Hamas et de Palestiniens détenus par Israël se poursuivent en parallèle au Caire, sous médiation du Qatar et de l'Egypte.

 

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