Un Palestinien devant l’emblème de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) à Gaza. Photo : AFP
Le député travailliste Åsmund Aukrust a dit au journal Dagbladet avoir soumis la candidature de l'Unrwa "pour son travail de longue haleine visant à fournir un soutien vital à la Palestine et à la région en général".
"Ce travail est crucial depuis plus de 70 ans, et encore plus vital depuis les trois derniers mois", a affirmé l'élu qui est aussi vice-président de la commission des affaires étrangères au Parlement.
L'Unrwa est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé 12 de ses 30.000 employés régionaux d'implication dans l'attaque du 7 octobre.
En réaction, une douzaine de pays, dont d'importants donateurs comme les Etats-Unis, l'Allemagne, le Royaume-Uni et la Suède --mais pas la Norvège--, ont annoncé suspendre leur financement à l'agence, laquelle s'est dite jeudi menacée de devoir cesser ses activités "d'ici fin février".
Etre proposé pour le prix de la paix n'est pas en soi une forme de reconnaissance de la part du comité Nobel qui reçoit chaque année des centaines de candidatures.
Des dizaines de milliers de personnes (parlementaires et ministres de tous les pays, anciens lauréats, certains professeurs d'université, etc) sont habilitées à proposer un nom avant la date limite du 31 janvier.
Si la liste des candidats est tenue secrète pendant 50 ans, les parrains peuvent divulguer publiquement l'identité de leur "poulain".
D'autres candidatures connues ont un lien avec le conflit entre Israël et le Hamas derrière l'attaque du 7 octobre, qui a fait 27.019 morts, en grande majorité des civils, selon le ministère palestinien de la Santé à Gaza.
Parmi elles, la Cour internationale de justice (CIJ) qui a appelé le mois dernier Israël à empêcher tout acte éventuel de "génocide" à Gaza et à y laisser entrer l'aide humanitaire, ainsi que les organisations de défense des droits palestinienne Al-Haq et israélienne B'Tselem.
Autres noms parus dans les médias: l'ex-président américain Donald Trump qui aspire à retourner à la Maison Blanche cette année, le chef de l'Otan Jens Stoltenberg, l'agence de l'ONU pour les réfugiés (HCR), le pape François, le président colombien Gustavo Petro on encore l'ONG Reporters sans frontières (RSF).
Le comité Nobel annoncera sa décision début octobre. L'an dernier, le prix de la paix était allé à la militante iranienne emprisonnée Narges Mohammadi, connue pour son combat contre le voile obligatoire pour les femmes et la peine de mort.
*Article modifié par Ahraminfo
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