Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, serre la main au Premier ministre libanais Najib Mikati à Beyrouth, au Liban. Photo : AP
Depuis le début de la guerre, le Hezbollah libanais échange quotidiennement des tirs avec Israël à la frontière, pour soutenir son allié palestinien dans la bande de Gaza.
Des responsables occidentaux se succèdent à Beyrouth pour tenter de désamorcer la tension et éviter un embrasement régional.
Lundi, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a annoncé que des troupes de l'armée israélienne allaient "entrer en action très bientôt" à la frontière avec le Liban.
David Cameron, qui effectue sa quatrième visite dans la région depuis sa nomination en novembre, s'est réuni avec le Premier ministre libanais avec lequel il a discuté des "moyens de rétablir le calme dans le sud du Liban, ainsi que les solutions politiques et diplomatiques nécessaires", selon le bureau de M. Mikati.
"Le Liban soutient la mise en œuvre des résolutions internationales à la lettre, notamment la résolution 1701, et la poursuite de la coopération entre l'armée et la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul)", a assuré M. Mikati lors de l'entretien.
La résolution 1701 de l'ONU, qui a mis fin à la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, stipule que le gouvernement libanais étende son autorité sur tout le territoire national, et le désarmement du Hezbollah, bien implanté dans le sud, entre la frontière et le fleuve Litani.
Même si depuis 2006, le Hezbollah n'a aucune présence militaire visible à la frontière sud conformément à la résolution, ses combattants lancent des attaques contre Israël depuis la zone frontalière où il dispose d'un réseau de tunnels et de tranchées, selon des experts.
Un haut responsable du mouvement, Nabil Kaouk, a affirmé mercredi que le Hezbollah avait "intensifié ses opérations qualitatives en réponse à l'escalade israélienne", selon l'agence de presse officielle libanaise (ANI).
En plus de trois mois, plus de 216 personnes ont été tuées au Liban, dont 26 civils, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 15 personnes sont mortes, dont neuf soldats et six civils, selon l'armée israélienne.
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