Le chef général du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah al-Burhan. Photo : AFP
L'Algérie "se tient aux côtés du Soudan pour surmonter la conjoncture difficile et faire face aux forces du mal qui le ciblent", a déclaré M. Tebboune, sans préciser à qui il faisait allusion.
S'exprimant devant les médias aux côtés du général Buhrane, M. Tebboune a souligné "les relations séculaires" qui unissent "les deux pays frères".
Au Soudan, les combats font rage depuis le 15 avril 2023 entre l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), menés par le général Mohammed Hamdane Daglo, ancien numéro deux du pouvoir militaire.
"Le Soudan fait face à un complot avec la complicité de partenaires internationaux et régionaux", a répondu le général Burhane au président Tebboune, en remerciant l'Algérie, "qui est présente à chaque table de discussion ou de négociation arabe ou régionale".
Le conflit a fait plus de 13.000 morts, selon une évaluation très sous-estimée de l'ONG Armed Conflict Location and Event Data Project (Acled), et plus de sept millions de déplacés, d'après l'ONU.
Les généraux Burhane et Daglo s'étaient auparavant alliés pour mener un putsch et évincer, en octobre 2021, les civils du pouvoir, mettant fin à deux années de transition démocratique.
Le patron des FSR, désormais rival du général Burhane, a multiplié ces dernières semaines les déplacements en Afrique.
Incapables de prendre l'avantage depuis le début de la guerre, les deux camps piétinent mais aucun n'entend faire de concession à la table des négociations.
Depuis novembre 2023, c'est l'ancien chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, qui est devenu l'envoyé spécial de l'ONU pour le Soudan.
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