Le navire américain Genco Picardie qui a été attaqué mercredi par un drone lancé par les rebelles Houthis, le jeudi 18 janvier 2024. Photo : AP
"Depuis que nous sommes passés à l'action il y a dix jours, les Houthis ont lancé plus de douze attaques contre des navires en mer Rouge", a déclaré à des journalistes le ministre britannique, qualifiant ces attaques d'"illégales" et d'"inacceptables".
"Ce que nous avons fait à nouveau, c'est envoyer le message le plus clair possible que nous continuerons à réduire la capacité (des Houthis) à mener ces attaques", a déclaré le ministre. "Nos paroles et avertissements sont suivis d'action", a également dit David Cameron.
Les forces américaines et britanniques ont mené dans la nuit de lundi à mardi de nouveaux bombardements au Yémen contre les rebelles Houthis qui se disent toujours "déterminés" à poursuivre leurs attaques en mer Rouge, en soutien aux Palestiniens de Gaza.
"Les frappes d'aujourd'hui ont visé précisément un site souterrain de stockage des Houthis et des sites de missiles et de surveillance aérienne des Houthis", ont indiqué dans un communiqué conjoint les forces armées américaines et britanniques.
Washington et Londres ont indiqué avoir visé huit cibles houthies, selon ce communiqué signé aussi par le Canada, l'Australie, Bahreïn et les Pays-Bas, qui ont "soutenu" l'opération sans y participer directement.
Il s'agit de la seconde opération conjointe des armées américaines et britanniques depuis début janvier contre les Houthis.
Selon l'agence de presse des Houthis, Saba, les forces américano-britanniques ont visé la capitale Sanaa et plusieurs provinces du pays. Et selon la chaîne des Houthis, Al-Masirah, des frappes ont ciblé la base militaire d'Al-Dailami, située au nord de Sanaa.
Les rebelles Houthis contrôlent une bonne partie du Yémen, après près d'une décennie de guerre contre les forces du gouvernement, appuyé lui par l'Arabie saoudite.
Les Houthis, qui disent soutenir la population de Gaza, totalement assiégée par Israël et confrontée à une catastrophe humanitaire, avaient revendiqué lundi une attaque contre un navire militaire américain.
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