Une vue de la base aérienne d’Ain al-Assad accueillant les forces américaines en Irak dans la province occidentale d’Anbar, un jour après que quatorze roquettes ont été tirées sur la base. photo: AFP
"C'était une attaque très sérieuse, utilisant des missiles balistiques qui ont posé une véritable menace", a déclaré Jon Finer, un des conseillers à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, lors d'une interview sur ABC.
Tous les missiles visant la base aérienne d'al-Assad, dans l'ouest de l'Irak, n'ont pas pu être arrêtés par les systèmes de défense anti-aérienne, et au moins un militaire irakien a été blessé, selon le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom).
"Les Etats-Unis ont montré par le passé, quand ces attaques sont survenues en Irak et en Syrie, que nous répondons quand nous considérons que cela est nécessaire pour rétablir et essayer de ré-établir la dissuasion", a-t-il ajouté.
"Je ne vais pas anticiper une décision que pourrait prendre le président Joe Biden, mais soyez sûrs que nous prenons cela très au sérieux", a-t-il dit, avant d'ajouter: "Nous aurons davantage à dire sur le sujet très bientôt."
L'attaque a été revendiquée par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de combattants issus des groupes armés pro-Iran.
Elle est intervenue dans un contexte régional explosif, alimenté par les répercussions de la guerre à Gaza entre Israël -- allié de Washington -- et le mouvement palestinien Hamas, soutenu par l'Iran.
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