Le Royaume-Uni reste prêt à mener de nouvelles actions en cas d'attaques en mer Rouge. Photo : AFP
"Nous avons envoyé un message sans ambiguïté : les agissements des Houthis sont répréhensibles et nous sommes déterminés à y mettre un terme (...) Nous défendrons toujours la liberté de navigation. Et surtout, nous serons prêts à joindre les actes à la parole", a assuré le ministre des Affaires étrangères dans une tribune publiée par le Sunday Telegraph.
Le chef de la diplomatie a souligné que "maintenir les voies maritimes ouvertes est un intérêt national vital", au risque de voir les prix augmenter "en Grande-Bretagne et dans le monde entier".
Son commentaire fait écho à celui du président américain Joe Biden, qui a averti qu'il "n'hésiterait pas" à "ordonner d'autres mesures" si nécessaire pour protéger le commerce international.
En pleine guerre dans la bande de Gaza, la tension est montée ces derniers mois en mer Rouge avec des attaques des Houthis visant le trafic maritime, en solidarité avec les Palestiniens.
Tôt vendredi 12 janvier, des frappes américaines et britanniques ont visé des sites militaires tenus par ces rebelles soutenus par l'Iran, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, ravivant les craintes d'une escalade régionale du conflit à Gaza.
L'armée américaine a également mené une nouvelle frappe samedi 13 janvier contre "un site radar" des rebelles yéménites.
Ces actions militaires sont "contribué à réduire les capacités des Houthis", a affirmé Cameron, martelant que ces frappes étaient "nécessaires, proportionnées et légales", et "complètement séparées" du conflit à Gaza.
Le chef de la diplomatie britannique a également dénoncé le rôle joué par l'Iran, estimant dimanche 14 janvier sur la chaîne de télévision Sky news qu'il ne faisait aucun doute que Téhéran était "l'acteur malveillant" derrière les "intermédiaires" que sont les Houthis ou le Hamas dans la région.
Certains élus britanniques ont regretté que le Parlement n'ait pas été averti avant les frappes, et le Premier ministre Rishi Sunak doit s'exprimer à ce sujet lundi 15 janvier devant les députés.
*Article modifié par Ahraminfo
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