Une frappe aérienne sur un site radar près de l'aéroport international de Sanaa, au Yémen, le 12 janvier 2024. Photo: AFP
Tôt samedi, la chaîne des Houthis, al-Masirah, a fait état de frappes sur au moins un site de la capitale Sanaa. «L'ennemi américano-britannique cible la capitale, Sanaa, avec un (certain) nombre de raids», a communiqué al-Masirah sur son compte X (ex-Twitter), citant son correspondant dans la ville.
Puis, le Commandement militaire central des Etats-Unis (Centcom) a confirmé une frappe américaine vers 03h45 locales samedi (00h45 GMT) «contre un site radar au Yémen».
Tôt vendredi, des frappes américaines et britanniques ont visé des sites militaires tenus par les Houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, dont la capitale Sanaa, relançant les craintes d'un débordement régional de la guerre à Gaza.
Le président américain Joe Biden avait menacé les Houthis d'autres frappes sur des positions de ces rebelles si ces derniers ne mettaient pas un terme à leurs tirs en mer Rouge.
Les frappes américaines et britanniques de vendredi, "73 raids", ont visé des sites militaires à Sanaa et dans les gouvernorats de Hodeida (ouest), Taëz (sud), Hajjah (nord-ouest) et Saada (nord), avait indiqué plus tôt le porte-parole militaire des Houthis, tandis que l'armée américaine avait évoqué 30 positions militaires ciblées sur un total de plus de 150 frappes.
Les rebelles Houthis ont menacé de riposter aux frappes menées vendredi par les Etats-Unis et le Royaume-Uni au Yémen en s'en prenant aux intérêts de ces deux pays, considérés désormais comme des «cibles légitimes».
Après les frappes britanniques et américaines de vendredi, les Houthis ont tiré «au moins un missile» qui n'a cependant touché aucun navire, a indiqué l'armée américaine avant la frappe de samedi matin menée par le destroyer USS Carney utilisant des missiles Tomahawk.
Dans une déclaration commune, Washington, Londres et huit de leurs alliés parmi lesquels l'Australie, le Canada et Bahreïn avaient souligné que l'opération, menée dans un contexte de forte tension régionale, visait à la "désescalade" et à "restaurer la stabilité en mer Rouge".
Les Houthis, proches de l'Iran et qui contrôlent une grande partie du Yémen, mènent depuis novembre des attaques de missiles et drones près du détroit stratégique de Bab El-Mandeb, selon l'armée américaine.
Ils disent cibler les navires commerciaux liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza.
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