L'armée israélienne a bombardé vendredi du centre au sud de la bande de Gaza où elle a affirmé avoir tué des dizaines de personnes. Le Hamas a fait état d'au moins 59 morts dans la nuit, à l'approche de 100 jours du conflit. Un journaliste de l'AFP a entendu des tirs d'artillerie violents entre Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien, et Khan Younès, la grande ville du sud, dans la nuit de jeudi à vendredi, marquée toutefois par moins de frappes.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, "plus de 59 morts et de dizaines de blessés ont été conduits dans les hôpitaux à la suite des attaques menées" dans la nuit "dans plusieurs secteurs".
"Des dizaines de personnes" ont été tués à Khan Younès et Maghazi, dan le centre, "dont des officiers de l'unité Nukhba" ("élite" en arabe), a indiqué l'armée israélienne, qui a également fait état d'une frappe aux drones à Bureij, dans le centre.
A Khan Younès, "un officier de l'unité Nukhba qui avait participé aux attaques du 7 octobre", a notamment été tué, selon l'armée.
A l'hôpital Najjer de Rafah, un jeune homme qui ne donne pas son nom, montre à l'AFPTV des corps dans des bâches de plastique. "Les femmes sont veuves, les enfants orphelins. Est-ce que quelqu'un se préoccupe de nous? Pourquoi tout le monde reste silencieux?", interpelle-t-il.
Depuis le début de la guerre, 23.469 personnes ont été tuées et près de 60.000 autres blessées dans la bande de Gaza, selon le dernier bilan publié jeudi par le ministère de la Santé du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.
Avec une moyenne de 250 morts par jour selon ses calculs, le taux de létalité moyen de cette guerre est "significativement supérieur" à celui "de n'importe quel autre conflit récent", "en Syrie (96,5 morts par jour), au Soudan (51,6), en Irak (50,8), en Ukraine (43,9), en Afghanistan (23,8) et au Yémen (15,8)", a dénoncé l'Oxfam.
Dans un communiqué, l'ONG relève que la situation humanitaire déjà catastrophique des 2,4 millions d'habitants, est encore aggravée par la baisse des températures.
Un journaliste de l'AFP a entendu des tirs d'artillerie violents entre Rafah, à la pointe sud du territoire palestinien, et Khan Younès, la grande ville du sud, dans la nuit de jeudi à vendredi, marquée toutefois par moins de frappes.
Selon le ministère de la Santé palestinien, "plus de 59 morts et de dizaines de blessés ont été conduits dans les hôpitaux à la suite des attaques menées" dans la nuit "dans plusieurs secteurs".
"Des dizaines de terroristes" ont été tués à Khan Younès et Maghazi, dan s le centre, "dont des officiers de l'unité Nukhba" ("élite" en arabe, ndrl), a indiqué l'armée israélienne, qui a également fait état d'une frappe aux drones à Bureij, dans le centre.
A Khan Younès, "un officier de l'unité Nukhba qui avait participé au massacre du 7 octobre", a notamment été tué, selon l'armée.
A l'hôpital Najjer de Rafah, un jeune homme qui ne donne pas son nom, montre à l'AFPTV des corps dans des bâches de plastique. "Les femmes sont veuves, les enfants orphelins. Est-ce que quelqu'un se préoccupe de nous? Pourquoi tout le monde reste silencieux?", interpelle-t-il.
Depuis le début de la guerre, 23.469 personnes ont été tuées et près de 60.000 autres blessées dans la bande de Gaza, selon le dernier bilan publié jeudi par le ministère de la Santé du Hamas, qui gouverne le territoire depuis 2007.
Avec une moyenne de 250 morts par jour selon ses calculs, le taux de létalité moyen de cette guerre est "significativement supérieur" à celui "de n'importe quel autre conflit récent", "en Syrie (96,5 morts par jour), au Soudan (51,6), en Irak (50,8), en Ukraine (43,9), en Afghanistan (23,8) et au Yémen (15,8)", a dénoncé l'Oxfam.
Dans un communiqué, l'ONG relève que la situation humanitaire déjà catastrophique des 2,4 millions d'habitants, est encore aggravée par la baisse des températures.
La guerre a été déclenchée le 7 octobre par les attaques des commandos islamistes du Hamas, qui ont tué quelque 1.140 personnes, majoritairement des civils, dans le sud d'Israël.
* article modifié par Ahraminfo
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