Le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès de l'ONU, Vassily Nebenzia. Photo : AFP
La Russie demande une réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU vendredi 12 janvier, à la suite des frappes aériennes massives menées par les Etats-Unis et le Royaume-Uni sur le territoire du Yémen, a déclaré la mission permanente de la Russie auprès de l'ONU sur sa chaîne Telegram.
La réunion est prévue à 10h00, heure locale de Moscou (15h00 GMT), a indiqué la mission à l'agence russe TASS.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené dans la nuit, avec leurs alliés parmi lesquels l'Australie, le Canada et Bahreïn, des frappes aériennes contre les rebelles houthis. Les frappes ont visé des sites militaires dans la capitale Sanaa et les gouvernorats de Hodeidah, Taïz, Hajjah et Saada, a indiqué le porte-parole militaire des Houthis.
Cinq personnes ont été tuées et six blessées parmi les rebelles, a ajouté le porte-parole, dénombrant « 73 raids de l'ennemi américano-britannique ».
Il est à noter que le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté une résolution, mercredi, exigeant la fin immédiate des attaques contre les navires en mer Rouge.
Pas moins de 11 membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont voté pour la résolution, tandis que quatre pays, à savoir la Russie, la Chine, l'Algérie et le Mozambique, se sont abstenus.
Auparavant, le Conseil de sécurité avait rejeté trois propositions russes visant à modifier le texte du projet de résolution, notamment celle qui mentionnait le conflit entre Hamas et Israël comme la raison de la récente escalade en mer Rouge.
Les Houthis, proches de l'Iran et qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont mené, depuis le 19 novembre, 27 attaques de missiles et drones près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, selon l'armée américaine.
Ils disent cibler les navires commerciaux liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d'une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas qui gouverne ce territoire.
La réunion du Conseil de sécurité, intitulée « Maintien de la paix et de la sécurité internationales », sera suivie par une séance de consultations à huis clos.
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