Des soldats yéménites défilent le 16 juin 2022. Photo : AFP
L'annonce faite samedi par l'envoyé spécial de l'ONU au Yémen, Hans Grundberg, constitue le dernier effort en date pour mettre fin à un conflit qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué l'une des pires crises humanitaires au monde.
Le pays le plus pauvre de la péninsule arabique est en guerre depuis que les rebelles Houthis, soutenus par l'Iran, ont pris le contrôle de Sanaa en 2014, déclenchant l'année suivante une intervention militaire menée par l'Arabie saoudite dans le but de soutenir le gouvernement.
Un cessez-le-feu conclu sous l'égide de l'ONU a permis de réduire considérablement les violences en avril 2022. La trêve a expiré en octobre de l'année dernière mais la guerre n'a pas repris à une grande échelle.
L'Arabie saoudite s'est félicitée de l'annonce d'une "feuille de route pour avancer sur le chemin de la paix". Dans un communiqué publié lundi, le ministère des Affaires étrangères à Ryad a encouragé les parties yéménites à "s'asseoir à la table du dialogue pour parvenir à une solution politique globale et durable sous les auspices de l'ONU".
Le sultanat d'Oman s'est également félicité de l'annonce et dit espérer qu'un accord "serait signé dès que possible".
Le Qatar a remercié l'ONU, l'Arabie saoudite et Oman pour leurs efforts de paix, tout en exhortant les parties yéménites à accélérer la conclusion d'un accord.
L'envoyé de l'ONU a déclaré samedi qu'il allait maintenant s'engager avec les parties pour établir une feuille de route pour avancer vers la paix.
Le gouvernement yéménite soutenu par l'Arabie saoudite a salué dimanche les efforts de l'ONU après l'annonce de la nouvelle trêve.
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