Des médecins et des patients à l'intérieur de l'hôpital al-Chifa, dans la bande de Gaza, le 10 novembre 2023. Photo : AFP
Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en Palestine a indiqué, mercredi 19 décembre que « neuf des 36 hôpitaux de Gaza sont opérationnels, quoique partiellement, tous situés dans le sud ».
L’OCHA a également annoncé que les neufs hôpitaux en question, fonctionnent au triple de leur capacité de lit, font face à un manque d’électricité et de carburant pour les générateurs, sans compter des pénuries en termes d’approvisionnement.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (l'OMS), quatre hôpitaux du nord fournissent des services extrêmement limités aux patients.
Ces hôpitaux ne sont pas accessibles et ne peuvent pas accueillir de nouveaux patients, d’autant plus qu’ils sont entourés par les chars et les forces israéliennes.
Ces dernières ont, par ailleurs, attaqué mardi l'hôpital Al Ahli, à l'est de Gaza, détruisant l'entrée principale, et arrêtant des patients, ainsi que des membres du personnel médical.
Le chef de l'ONU, António Guterres, pour sa part, a appelé la semaine dernière, les 15 membres du Conseil de Sécurité à « faire pression (sur Israël) pour éviter une catastrophe humanitaire ». Il a réclamé un cessez-le-feu humanitaire complet, invoquant l'outil rare mais puissant du Chapitre 99 de la Charte des Nations Unies.
Depuis le 7 octobre, plusieurs hôpitaux principaux à Gaza sont désormais « hors service ». Parmi lesquels, l'hôpital indonésien, l'hôpital Al-Ahli, du Centre international de la vue, l'hôpital de l'Amitié turco-palestinienne, l'hôpital Al-Quds, et l'hôpital Al Chiffa.
En outre, le ministère de santé à Gaza a fait état mardi de 19.667 morts, majoritairement des femmes et des enfants, victimes des bombardements israéliens.
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