Palestinians mourn the death of loved ones following Israeli bombardment in the southern Gaza Strip on December 5, 2023, outside a hospital in Khan Yunis, amid continuing battles between Israel and the militant group Hamas. Photo : AFP
Le bilan au 68e jour des attaques israéliennes contre la bande de Gaza s’élève à 18 608 morts dont 8 000 enfants et 6 200 femmes, selon le ministère palestinien de la santé mercredi 13 décembre publié au 67e jour au soir. Le nombre de morts aujourd'hui s'élève a 196 morts.
300 morts font partie des équipes médicales et 86 sont des journalistes, selon le ministère.
50 594 habitants ont été blessés, 7700 portées disparues, selon le ministère.
Depuis le 7 octobre, les bombardements israéliens visent les civils dans leurs maisons, les hôpitaux et les écoles. 52 500 logements ont été totalement détruits et 254 000 partiellement détruits.
22 hôpitaux et 110 centres médicaux sont totalement sortis du service et 102 ambulances ont été endommagées, selon le ministère.
L'Assemblée générale de l'ONU a réclamé mardi 12 décembre "un cessez-le-feu humanitaire immédiat" à Gaza, dans une résolution non contraignante, mais adoptée à une majorité écrasante de 153 voix pour, 10 contre et 23 abstentions sur 193 États membres. Comme le précédent texte adopté fin octobre, il ne condamne pas le Hamas, au grand dam des États-Unis et d'Israël qui a voté contre.
Selon le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit, la majorité qui a voté en faveur de la résolution "reflète la position réelle de l'opinion publique internationale officielle favorable à cet appel, et non du Conseil de sécurité". "Ceux qui se sont opposés à la résolution ou se sont abstenus (10+23) sont du mauvais côté de l'histoire", a-t-il ajouté sur X (ex-Twitter).
Fervent soutien d'Israël, le président américain Joe Biden a critiqué mardi de manière inédite le gouvernement israélien pour son opposition à une solution "à deux États" du conflit avec les Palestiniens, et l'a mis en garde contre une érosion du soutien international à cause des "bombardements aveugles" de Gaza.
L'intensification des combats a transformé la bande de Gaza en "enfer sur terre" pour la population, selon Philippe Lazzarini, le patron de l'UNRWA, l'agence d'aide aux réfugiés palestiniens de l'ONU. "Les gens sont partout, vivent dans la rue, manquent de tout."
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