Les camions d'aides humanitaires au poste-frontière de Rafah
Photo : AFP
75 camions d’aides humanitaires et 5 camions de carburant sont entrés dans la bande de Gaza à travers le poste-frontière de Rafah, selon Al-Qahera News, mercredi13 décembre, au 68e jour de la guerre israélienne contre Gaza.
16 blessés Palestiniens sont sortis de la bande de Gaza pour être pris en charge par les hôpitaux égyptiens et 300 binationaux ont quitté Gaza à travers le poste-frontière de Rafah, selon la même source.
La bande de Gaza a besoin d’au moins 1000 camions d’aide alimentaire, des équipements médicaux et équipements de secours, a publié mercredi le bureau médiatique du gouvernement palestinien dans un communiqué de presse. Selon le communiqué, il faut au moins 1.000.000 de litres de carburants par jour pour le bon fonctionnement des infrastructures médicales et des commerces alimentaires de première nécessité ainsi que pour les stations d’épuration de l’eau.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères accuse Israël de causer la famine de 2,3 millions de résidents dans le secteur de Gaza.
L’aéroport égyptien de Al-Arich reçoit des convois d’aides venant des différents pays qui sont ensuite transportés vers le poste-frontière de Rafah. C’est à travers ce même aéroport que les binationaux retournent dans leurs pays.
Le poste-frontière de Rafah sur les territoires égyptiens est l’unique passage par lequel les aides humanitaires affluent vers Gaza et par lequel sortent les blessés et les binationaux. L’échange des otages entre Israël et le Hamas pendant les jours de cessez-le-feu a eu lieu à travers le poste-frontière de Rafah.
Plusieurs États ont demandé l’ouverture d’un autre point de passage pour assurer l’acheminement des aides à Gaza. Le chef du bureau de la coordination de l’aide humanitaire de l’ONU avait évoqué des « signes prometteurs » de l’ouverture « prochaine » d’un passage entre Kerem et Gaza, qui s’ajouterait à celui de Rafah.
Le poste a été ouvert 15 jours après le début des frappes, le 21 octobre.
Les aides alimentaires et médicales restent insuffisantes, selon le gouvernement palestinien à Gaza et l’ONU.
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