Et ce, au lendemain d’une marche autorisée de la centrale syndicale UGTT (Union Générale Tunisienne du Travail) qui a mobilisé plus de 3000 personnes. Le chef de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a appelé le président tunisien, Kais Saïed, « au dialogue », pour des « changements démocratiques et pacifiques » au sein du pays. Ces manifestations interviennent dans un climat de malaise au sujet de l’immigration. Le 21 février dernier, le dirigeant tunisien a pointé du doigt l’immigration illégale majoritairement subsaharienne, qu’il juge responsable de l’insécurité dans le pays. Depuis, les immigrants africains font état de licenciements, d’expulsion et d’agressions.
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