Le 15 mai 1948, la Palestine était rayée des cartes au lendemain de la proclamation de l’Etat d’Israël que la communauté internationale s’est empressée de reconnaître. Dans les mois qui ont précédé et suivi ce jour, des centaines de villes et de villages palestiniens furent détruits, et les deux tiers de la population palestinienne (760 000) prirent la route de l’exil.
65 ans après, la « Nakba » (catastrophe) se poursuit pour les Palestiniens. Aujourd’hui, plus que jamais, le droit de retour, réclamé par les Palestiniens, paraît être un rêve inaccessible, alors que le nombre de réfugiés a atteint 7,2 millions. Tout comme le rêve de voir Jérusalem, qui est au centre du processus de colonisation juive et de nettoyage ethnique, devenir la capitale d’un hypothétique Etat palestinien.
Mercredi 8 mai, un autre triste anniversaire était célébré, celui de la Journée de Jérusalem, date de la réunification de Jérusalem avec Israël après la guerre de 1967. Plusieurs générations se sont succédé depuis, mais la mémoire palestinienne n’en reste pas moins vive, et la jeunesse palestinienne est aujourd’hui marquée dans sa chair et son sang par un désir de résistance, de retour et de libération.
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