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L'Iran annonce la mort d'un colonel des suites d'une frappe en Syrie

AFP , Jeudi, 15 août 2024

Corps
Archives. Des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique iraniens lors du défilé militaire annuel marquant l'anniversaire du déclenchement de la guerre de 1980-1988 contre l'Irak de Saddam Hussein. Photo : AFP

Le corps des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique d'Iran, a annoncé jeudi que l'un de ses colonels avait succombé à ses blessures après une frappe aérienne en Syrie, imputée à la coalition antijihadiste dirigée par les Etats-Unis.

Ahmadreza Afshari, membre des "forces consultatives aérospatiales" du corps en Syrie, est "tombé en martyr en raison de blessures causées par un bombardement aérien", a déclaré le chef des Gardiens, Hossein Salami, dans un communiqué repris par l'agence de presse gouvernementale Irna.

L'officier avait été transféré de Syrie en Iran pour y être soigné à la suite de la frappe "des forces de la coalition d'agression sur la Syrie", précise le communiqué, qui indique que les faits se sont produits il y a deux ou trois semaines, sans préciser où.

Fin juillet, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, une ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie, avait fait état d'une frappe aérienne ayant tué trois combattants pro-iraniens dans la province syrienne de Deir Ezzor (est), où l'Iran exerce une influence considérable.

La frappe n'a pas été revendiquée.

Un porte-parole de la coalition militaire dirigée par les Etats-Unis, formée en 2014 pour combattre le groupe jihadiste Etat islamique, avait alors déclaré que "ni la coalition ni les forces américaines" n'avaient mené de frappes à Deir Ezzor.

Depuis le début en 2011 de la guerre civile en Syrie, Israël y a mené des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens. Les Etats-Unis ont également visé ces groupes dans l'est de la Syrie.

Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, son ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie.

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