La fumée des frappes israéliennes sur l’est de Rafah dans le sud de la bande de Gaza. Photo : AFP
Le Premier ministre français, Gabriel Attal, a redit mardi la "préoccupation" de la France "face à l'offensive" d'Israël à Rafah, ville du sud de la bande de Gaza, en dénonçant au passage les "indignations sélectives" sur le conflit au Proche-Orient.
"Hier (lundi) soir, les forces armées israéliennes sont entrées dans Rafah (...) où se trouveraient jusqu'à présent plus d'un million de personnes. Le président de la République (Emmanuel Macron) a dit très clairement sa préoccupation face à cette offensive. Il a eu l'occasion de le dire très directement au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu", a affirmé Gabriel Attal à l'Assemblée nationale, lors de la séance des questions au gouvernement.
"Oui, la situation humanitaire à Gaza est catastrophique. Et oui, les civils doivent toujours être épargnés", a souligné le chef du gouvernement, en rappelant la position de Paris pour "exiger un cessez-le-feu immédiat, rechercher la paix par tous les moyens, éviter l'escalade dans la région et permettre à l'aide humanitaire d'arriver".
Dans la nuit de lundi à mardi, alors que des manifestants appelaient à Tel-Aviv et Jérusalem Benjamin Netanyahu à accepter un projet de cessez-le-feu avalisé par le Hamas, l'armée israélienne a intensifié ses frappes sur certains quartiers de Rafah, dernier bastion du Hamas dans le sud de la bande de Gaza selon Israël, après avoir sommé leurs habitants d'évacuer.
Emmanuel Macron a "encouragé" dimanche Benjamin Netanyahu à "mener à bien" les négociations en cours avec le Hamas en vue d'une trêve à Gaza et d'une libération d'otages retenus dans le territoire palestinien, selon l'Elysée.
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