Le président russe Vladimir Poutine préside une réunion du Conseil de sécurité par vidéoconférence. Photo : AFP
"Ils se dirigeaient vers l'Ukraine où, selon des données préliminaires (des enquêteurs), une +fenêtre+ avait été préparée pour qu'ils franchissent la frontière", a-t-il accusé, avant d'assurer que "ceux qui sont derrière ces terroristes seront punis" et qu'ils "n'auront pas un destin enviable".
Poutine reprend la version des faits présentée plus tôt par ses services de sécurité (FSB). A aucun moment, il n'a mentionné la revendication du groupe jihadiste Etat islamique (EI) intervenue dès vendredi soir alors que Kiev a démenti avec véhémence toute implication.
Lors de cette première allocution télévisée depuis l'attaque qui a fait au moins 133 morts, le président russe a dénoncé un acte "terroriste barbare".
"J'exprime mes plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches (...) Je déclare le 24 mars jour de deuil national", a déclaré le chef d'Etat, en fustigeant un "massacre sanglant".
Des hommes armés, quatre selon les autorités, ont ouvert le feu puis incendié le Crocus City Hall, juste avant un concert. Au moins 115 personnes ont été tuées, en faisant l'attaque en Europe la plus meurtrière revendiquée par l'UE depuis les attentats de Paris en 2015.
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