Le président argentin, Javier Milei, au Mur des Lamentations à Jérusalem, le 6 février 2024. Photo : AFP
"Mon projet est de déplacer l'ambassade à Jérusalem-Ouest", a déclaré Javier Milei, reçu sur le tarmac par le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz. Le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a salué cette annonce, relevant que le chef de l'Etat argentin "tenait ses promesses" en la matière.
Peu après, le mouvement de Hamas, au pouvoir à Gaza, a "fermement condamné" cette annonce, la qualifiant de "violation des droits" des Palestiniens et du "droit international".
M. Milei avait déjà fait part dans son pays de cette intention. L'Argentine deviendrait ainsi l'un des très rares pays à disposer d'une telle représentation diplomatique auprès d'Israël dans cette ville, enjeu clef du conflit israélo-palestinien.
La quasi-totalité des pays entretenant une présence diplomatique formelle auprès des autorités israéliennes ont leur ambassade à Tel-Aviv.
Seuls la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Guatemala, le Honduras, le Kosovo et les Etats-Unis - depuis 2018, sous la présidence de Donald Trump - disposent d'une ambassade à Jérusalem.
Le plan de partage de la Palestine voté par l'ONU en 1947 prévoyait un statut spécial, international, pour Jérusalem du fait de son importance pour les juifs, les chrétiens et les musulmans.
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