Le nouveau président taïwanais élu, Lai Ching-te, et le président chinois Xi Jinping. Photo: AP
«Nous nous (...) opposerons fermement aux activités séparatistes visant à l'indépendance de Taïwan ainsi qu'à l'ingérence étrangère», a mis en garde Chen Binhua, un porte-parole du bureau chinois responsable des relations avec Taïwan, cité par l'agence officielle Chine nouvelle.
Il a ajouté que le vote «n'entravera pas la tendance inévitable d'une réunification avec la Chine».
Au terme d'une campagne marquée par une forte pression diplomatique et militaire de la Chine, M. Lai Ching-te a remporté cette élection présidentielle avec 40,1% des voix, selon des résultats portant sur 99,9% des bureaux de vote. Il prendra ses fonctions le 20 mai.
Lai Ching-te est considéré comme un «grave danger» pour les relations entre la Chine et Taïwan par Beijing, qui revendique la souveraineté du territoire.
«Nous sommes déterminés à protéger Taïwan des menaces et intimidations continuelles de la Chine», a déclaré l'élu du Parti démocrate progressiste (DPP) face à ses partisans, après avoir félicité la population d'avoir «résisté avec succès aux efforts des forces extérieures pour influencer cette élection».
«Nous disons à la communauté internationale qu'entre la démocratie et l'autoritarisme, nous serons du côté de la démocratie», a-t-il clamé samedi soir après l'annonce de son élection, devant la foule de ses partisans.
Il a toutefois promis de «poursuivre les échanges et la coopération avec la Chine».
Déjà, depuis l'élection de la présidente sortante, Tsai Ing-wen, en 2016, la Chine a coupé toute communication de haut niveau avec Taïwan, qu'elle considère comme une de ses provinces.
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