Le président français Emmanuel Macron et le ministre de l'intérieur Gerald Darmanin. Photo: AFP
"Je regrette que nous perdions du temps pour protéger les Français", qui "plébiscitent" ce projet, a déclaré Gérald Darmanin lors d'un déplacement dans un commissariat de la région parisienne.
Le texte sur lequel le gouvernement cherche depuis un an un compromis a été torpillé conjointement par les oppositions de droite et de gauche, dans une Assemblée où le gouvernement ne dispose depuis les législatives de l'an dernier que d'une majorité relative.
Le projet de loi peut désormais être abandonné, repartir au Sénat - où il avait été largement durci par la majorité de droite - ou être discuté en urgence au sein d'une commission mixte paritaire, composée de députés et de sénateurs.
"Quel que soit le chemin que nous emprunterons, je veux très rapidement pour les policiers, pour les magistrats, pour les préfets, des mesures de fermeté", a ajouté M. Darmanin.
Le président du Rassemblement national (RN, extrême droite) Jordan Bardella a appelé de son côté mardi à "la dissolution de l'Assemblée nationale", estimant que le gouvernement faisait face à une "une crise politique majeure".
L'échec de mardi est "le signe d'un pouvoir qui perd pied, d'un pouvoir qui a perdu toute son autorité et qui ne contrôle plus rien dans notre société", a-t-il estimé sur BFMTV-RMC.
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