La police nationale Française Photo : AFP
"Il y a eu manifestement un ratage psychiatrique, les médecins ont considéré à plusieurs reprises qu'il allait mieux", a dit Gérald Darmanin sur la chaîne BFMTV.
Interpellé après l'attaque qui a fait un mort et deux blessés, Armand Rajabpour-Miyandoab, un Franco-iranien de 26 ans, était fiché pour radicalisation islamiste et soumis à une injonction de soins impliquant un suivi psychiatrique resserré.
Le porte-parole du gouvernement a toutefois assuré lundi que le parcours "médical, administratif et pénal" du suspect avait été conforme à "l'état du droit".
"Les parcours administratif et pénal pour cet individu ont été conformes à ce qui était possible avec l'état du droit, c'est-à-dire les quatre ans de prison, l'obligation de suivi psychiatrique pendant trois ans, la surveillance au long cours", a déclaré Olivier Véran sur la radio RTL.
"Cette personne est diagnostiquée pour une pathologie psychiatrique et il a été mis en place une obligation de suivi qui a été respectée, c'est-à-dire trois ans de suivi et il y avait toujours un lien avec les services de médecine", a-t-il précisé.
Condamné en 2018 à cinq ans de prison dont un avec sursis pour terrorisme, il "a fait ses quatre ans de prison. Il a ensuite été suivi étroitement par les services de renseignement", a-t-il ajouté.
"Ces obligations ont été remplies et pour autant, il a pu tuer. Donc est-ce qu'il faudrait renforcer le droit de manière à éviter que ce type de drame ne réapparaisse un jour? Par exemple, se pose la question d'avoir une prolongation de l'injonction de soins lorsqu'il s'agit de personnes qui cumulent la pathologie psychiatrique et la radicalisation", s'est-il interrogé.
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