A cet égard, le premier ministre a souligné que les crises économiques mondiales avaient entraîné une hausse des taux d’inflation à l’échelle mondiale et les marchés égyptiens ont également connu une augmentation des prix. Le gouvernement s’est engagé à résoudre ce problème en mettant en oeuvre un ensemble de mesures visant à assurer la disponibilité de tous les produits sur les marchés locaux, à accroître la production et à développer un système d’approvisionnement fluide et de numérisation des biens. « Nous avons observé une baisse du taux d’inflation, qui est passé à 27,4 % en mai après avoir atteint plus de 39 % en août 2023. Nous travaillons à maintenir cette tendance à la baisse », a déclaré Madbouly.

Mohamed Shadi, économiste au Centre égyptien de la pensée et des études stratégiques, insiste sur l’importance d’augmenter l’offre de produits sur le marché pour contrôler les prix et freiner leur hausse. « Bien que le taux d’inflation ait baissé au cours des deux derniers mois, il reste élevé et doit descendre en dessous de 20 % d’ici la fin de l’année. Cela nécessite notamment la mise en oeuvre de nouvelles politiques financières en coordination avec les politiques monétaires. Par conséquent, augmenter l’offre constitue un défi majeur qui requiert l’attraction de nouveaux investissements et l’augmentation de la production », recommande-t-il.

 Les objectifs du gouvernement dans le nouveau programme économique (2026-2027)

Taux de croissance annuel des Investissements Directs Etrangers (IDE) : 14 %.

Le taux des investissements publics verts : 55 % du total des investissements publics.

La part des secteurs de l’industrie, de l’agriculture et des télécommunications : 38 % du PIB.

Taux de croissance du PIB : plus de 5 %.

Taux de participation des femmes à la population active : 19 %.