Mandat britannique (1922-1947) :
Au cours de cette période, environ 150 000 Palestiniens, soit environ un dixième de la population arabe palestinienne, ont été expulsés, déchus de leur citoyenneté palestinienne conformément à la loi sur la citoyenneté de 1925 et furent contraints de quitter leurs foyers, et des dizaines de milliers d’autres ont été déplacés à l’intérieur du pays.
Nakba (1947-1949) :
Plus de 770 000 Palestiniens (soit 55 à 60 % du nombre total de Palestiniens) ont été soumis à des déplacements forcés avant et après l’annonce par les Nations-Unies du plan de partition de la Palestine. En plus du nettoyage ethnique (au moins de 80 massacres), des démolitions et de la destruction de plus de 500 villages palestiniens.
De la création d’Israël à la Naksa (1949-1966) :
Après la création d’Israël, près de 45 000 Palestiniens perdent leurs maisons et leurs terres et ont été obligés de se déplacer.
La défaite de 1967 :
L’occupation par Israël de la Cisjordanie et de la bande de Gaza provoque le déplacement d’environ 400 000 à 450 000 citoyens, dont la moitié étaient des réfugiés qui avaient été déplacés depuis 1948. Tandis que 240 000 Palestiniens sont déplacés de leurs foyers en Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Leurs maisons et leurs terres sont confisquées.
Depuis 1967 :
La poursuite des politiques israéliennes, notamment la colonisation, a directement et indirectement provoqué le déplacement de dizaines de milliers de Palestiniens. Selon des estimations récentes, il y aurait 9,17 millions de réfugiés et de déplacés palestiniens, soit 65,5 % de la population palestinienne, dont environ 8,36 millions déplacés dans divers pays et 812 000 personnes déplacées à l’intérieur des frontières mandataires de la Palestine.
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