Al-Rossassa La Tazal Fi Gueibi
(La balle est encore dans ma poche, 1974), de Hossameddine Moustapha, d’après un roman d’Ihsan Abdel-Qoddous, avec Mahmoud Yassine, Hussein Fahmi et Nagwa Ibrahim. Le film parcourt les événements et les sentiments du peuple depuis la défaite de 1967 jusqu’à la victoire de 1973, en passant par la guerre d’usure. Sur le front, Mohamad rencontre le palefrenier Marwan Al- Akhras. Une suite de circonstances le pousse à le traiter d’espion, travaillant pour le compte d’Israël. Marwan s’enfuit par la mer et retourne dans son village natal après la défaite, brisé et désespéré du fait de voir ses camarades tués sous ses yeux. Les gens du village le reçoivent froidement comme s’il était responsable de la défaite. En participant à la guerre d’usure, Mohamad découvre qu’il avait tort et que Marwan était un héros, qui n’a jamais trahi les siens.
Al-Omr Lahza
(La vie est un moment furtif, 1978), de Mohamad Radi, d’après un roman de Youssef Al-Sébaï, avec Magda et Ahmad Mazhar. Tout sépare la journaliste engagée Neamat de son mari, le rédacteur en chef du journal où elle travaille, après la défaite de 1967. Lui, il court après les filles et cherche à multiplier ses gains, alors qu’elle décide de partir sur le front et de se livrer à des actes de bénévolat. Elle rencontre Mahmoud, un officier qui s’adonne corps et âme à la patrie, et s’éprend de lui.
Al-Wafä Al-Azim
(La grande fidélité, 1974), de Helmi Rafla, avec Naglaa Fathi et Mahmoud Yassine. La guerre réunit deux ennemis jurés et leur fait oublier les désaccords passés. Raouf qui a élevé l’orpheline Walaa, et a tout fait pour se distraire de ses chagrins, refuse que sa fille adoptive se marie avec le fils de son ancien rival. Leurs sentiments personnels seront mis de côté à cause de la guerre.
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