Mohandès Al-Bahga (l’architecte de la joie) se sert du nom de famille de l’une des stars mythiques de la comédie égyptienne, Fouad Al- Mohandès, pour faire écho à sa place dans l’imaginaire du peuple et l’histoire du pays. Al-Mohandès, qui signifie littéralement l’architecte, fut réellement un semeur de joie. Ses débuts, puis son ascension, répondent à des changements sociopolitiques, allant de pair avec les tournants de sa carrière. Al-Khachab, professeur d’études arabes à l’Université de York au Canada et titulaire d’une thèse sur le cinéma égyptien, a consacré les dix dernières années afin de se pencher sur les films du comédien, disparu en 2006 à l’âge de 82 ans. Il aborde le duo qu’il a formé avec son épouse Chéwikar, ses remakes égyptiannisés et ses comédies ayant servi de soupape de sécurité ou d’échappatoire durant l’époque nassérienne.
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