En collaboration avec Tony Blair Institute for Global Change, le ministère de la Coopération internationale a publié, en marge de la conférence Egypt-ICF 2022, un guide pratique pour identifier les défis relevant du climat en Afrique. Il s’agit d’une deuxième initiative de la part de l’Egypte pour des mises en oeuvre pratiques visant à promouvoir un futur climatique plus résilient. Le guide a pour objectif de déterminer les rôles et les responsabilités de chaque partie dans la transformation des engagements en des projets exécutables en catalysant le financement nécessaire.
Le guide retrace les pas entrepris depuis la COP26 à Glasgow et les consultations effectuées avec les pays africains et les partenaires de développement de tous bords en vue de combler les lacunes financières concernant le traitement des causes du changement climatique et les mesures d’atténuation et d’adaptation. Le guide effectue une analyse des acteurs potentiels avant de déterminer les devoirs et les responsabilités de chacun au niveau institutionnel, la structure de gouvernance, le planning financier et la mise en exécution des plans d’action.
Pour la première fois, le guide apporte des informations qualitatives et quantitatives sur tout ce qui a trait aux causes de la détérioration de l’environnement et a été plus spécifique en identifiant les aspects à améliorer. Comme les moyens d’accroître les fonds publics et ceux de risques, les secteurs qui ont besoin d’une atténuation ou d’une adaptation, les secteurs à qui il faut accorder la priorité, ainsi que le type de financement requis par secteur, les barrières à l’investissement, etc. Il s’agit en somme d’une feuille de route effective et efficace qui sert de base à l’envolée des efforts du développement et du changement climatique futur.
« Le guide pose les principes et touche du doigt tous les aspects du développement. Il présente un plan d’action réaliste pour traiter avec les impacts découlant du changement climatique dans le continent. Il s’adresse aux acteurs publics et privés, ainsi qu’aux institutions multilatérales et bilatérales, les investisseurs, les investisseurs du capital-risque, les banques de développement et les philanthropes », explique Tony Blair, président de l’institut Global Change et ancien premier ministre britannique.
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