Hicham Al-Askari :
Priorité à la sécurité hydrique
Professeur des systèmes terrestres et de télédétection à l›Université Chapman, aux Etats-Unis, Hicham Al-Askari a participé durant sa présence à la conférence à une séance de discussions sous le titre : « La responsabilité internationale en matière de sécurité hydrique ». Celle-ci a abordé les défis de la sécurité hydrique en tant que question urgente dans le monde entier. La séance a abordé le changement climatique et les efforts visant à changer les modes de consommation de l’eau, en particulier dans le domaine agricole. « Je salue les autorités égyptiennes pour l’intérêt qu’elles portent à la question du changement climatique et son souci de passer à une économie verte dans ses plans de développement durable. Cela est bien clair dans la vision Egypte de 2030 et l’accueil par l’Egypte de la COP-27 en novembre prochain à Charm Al-Cheikh » ●
Mina Makine :
Résoudre les problèmes des étudiants égyptiens à l’étranger
Chercheur dans les stratégies de développement technologiques en Angleterre, Mina Makine affirme qu’il est fier et heureux d’assister au Forum mondial de la jeunesse et d’y participer. Mina a fondé l’Association de la jeunesse égyptienne à l’Université de Sheffield en 2017 et a remporté le prix de la meilleure association nationale à l’université pour l’année 2018. Il avait rencontré la ministre de l’Immigration, Nabila Makram, lors du Forum mondial de la jeunesse en 2018. Elle l’avait encouragé et lui a fourni le soutien nécessaire pour résoudre les problèmes des jeunes Egyptiens à l’étranger. « La relation entre le ministère de l’Immigration et les Egyptiens à l’étranger est plus que merveilleuse et connaît une évolution remarquable. Aujourd’hui, le Centre du ministère de l’Immigration pour le dialogue des jeunes Egyptiens étudiant à l’étranger représente l’Egypte dans 19 pays différents » ●
Ireny Estmalek :
Construire la plus grande station de dessalement de l’eau au monde
Diplômée en ingénierie de l’Université Aïn- Chams, Ireny est consultante en ingénierie environnementale et vice-présidente de l’Agence allemande de coopération internationale. Elle est partie en Allemagne avec de grandes ambitions et une réelle volonté de réussir qui font qu’elle occupe aujourd’hui le poste de vice-présidente du conseil d’administration de l’Agence de coopération internationale allemande (GICEV) et qu’elle est membre actif du German Water Partnership (partenariat allemand pour l’eau), plus grand organisme semi-gouvernemental allemand oeuvrant dans le domaine de l’eau et de l’ingénierie de l’environnement.
Elle a attiré l’attention des Allemands lorsqu’elle a présenté une proposition de convertir une ancienne base militaire en une usine pour le dessalement de l’eau. « C’est de là que mon voyage en Allemagne a commencé, puis j’ai visité d’autres pays du monde. Ma réussite dans ce projet était une reconnaissance par les Allemands du diplôme d’ingénieur égyptien que j’ai obtenu. Ensuite, j’ai construit des usines d’eau en Turquie, en Allemagne, au Vietnam, en Bosnie, en Iraq, en Chine et en Egypte, à Al-Gabal Al-Asfar. J’ai travaillé sur la mise en place de la plus grande station au monde de traitement des eaux usées, de purification de l’eau et de transformation des déchets en énergie, un projet qui est le fruit d’une coopération entre l’Egypte et l’Allemagne », raconte Ireny avec fierté et enthousiasme. Elle salue les efforts déployés par le ministère des Ressources hydriques et de l’Irrigation pour le revêtement des canaux et le recyclage des eaux agricoles et des eaux usées, ainsi que pour le recours aux usines de dessalement de l’eau de mer. « Je vois des efforts acharnés et continus de la part de madame la ministre de l’Immigration. Ma participation au programme Masr Tastatie (l’Egypte peut) et au Forum de la jeunesse est le résultat de ces efforts. Je n’épargne ni temps ni efforts pour servir mon pays, l’Egypte » ●
Ali Hammad :
Les défis de l’après-pandémie
Professeur assistant au département de génie mécanique de l’Université de Suez, spécialisé dans la production et la conception des lignes de production, Ali Hammad est parti en Chine pour obtenir un doctorat de l’Université technologique de Wuhan en Chine. Il a toujours tenu à communiquer avec son pays, l’Egypte. Cette année, il participe pour la troisième fois au Forum de la jeunesse en tant qu’organisateur et membre du programme présidentiel pour la formation des jeunes. Durant sa visite actuelle en Egypte, il participe à de nombreuses initiatives et ateliers liés à son domaine de spécialisation. Cela s’ajoute aux visites de terrain organisées par le ministère de l’Immigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger, avant le début du forum. Ces visites visent à favoriser la communication avec les étudiants à l’étranger. Il a également visité l’Université d’Al-Galala et l’aéroport de l’ouest du Caire, et a participé à un atelier de formation à l’Autorité générale de l’investissement.
« J’ai eu l’honneur de rencontrer la ministre de l’Immigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger, Nabila Makram, et un groupe de jeunes participant au forum. Nous avons abordé les défis de l’après-pandémie, les problèmes de sécurité de l’eau et les initiatives lancées par le président Abdel- Fattah Al-Sissi dont Vie décente. Notre rôle en tant que jeunes Egyptiens à l’étranger est de transmettre nos expériences et de faire connaître les objectifs du forum dans les pays où nous nous rendons, afin de faire connaître l’Egypte et les initiatives présidentielles », assure-t-il
Hicham Adel Nasr :
Favoriser les énergies propres et renouvelables
Consultant en énergies renouvelables et en villes intelligentes dans plusieurs pays européens et titulaire d’un master en ingénierie et gestion de l’énergie, Hicham Adel participe à la quatrième édition du forum en tant que formateur au programme d’entrepreneuriat de la startup Clinic. On le voit interagir avec les jeunes du forum, répondre à leurs questions et dessiner avec eux leurs rêves d’avenir. Ce programme, qui vise à soutenir et à développer les entrepreneurs pour l’après-pandémie, se tient en marge du forum, sous l’égide de l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel (ONUDI). Hicham a participé aussi aux discussions sur l’intelligence artificielle, notamment la blockchain et l’Internet des objets, avec l’objectif de développer des solutions technologiques aux défis du troisième millénaire, selon ses dires. « Je suis heureux que l’ordre du jour de la conférence ait proposé des solutions aux crises énergétiques auxquelles sont confrontés les peuples arabes et africains, notamment en utilisant les énergies propres et renouvelables. Les jeunes Egyptiens étudiant à l’étranger sont une richesse qui peut faire évoluer le développement en Egypte et transmettre les expériences internationales à la société égyptienne. Nous sommes prêts à soutenir l’Egypte dans tous les domaines. Ma rencontre avec madame la ministre de l’Immigration et des Affaires des Egyptiens à l’étranger a été une occasion importante pour aborder un certain nombre d’idées dont certaines sont liées aux énergies renouvelables », conclut Hicham ●
Karim Tarraf :
Adapter la technologie aux changements climatiques
Karim Tarraf est un jeune qui a cherché à mettre la technologie au service de l’environnement. Il a étudié l’économie et les énergies renouvelables en Allemagne, après avoir fait l’école allemande au Caire. Il a obtenu une opportunité d’emploi à Francfort, en Allemagne, avec le Programme des Nations-Unies pour l’environnement et l’Ecole d’économie de Francfort, dans un projet visant à financer des projets climatiques. Karim a travaillé dans plusieurs projets en Egypte, au Maroc et en Tunisie, mais aussi aux Philippines, en Indonésie et au Vietnam pour financer des projets d’énergies renouvelables et augmenter l’efficacité énergétique. Cela l’a incité à étudier un nouveau domaine, celui de l’ingénierie électronique en rapport avec l’entrepreneuriat. Il trouve alors l’idée de « Hawa Dawa », qui est un système complet de mesure des émissions, proposant des solutions pour les réduire et aidant les décideurs à collecter des données sur la pollution, le trafic, la santé et la densité de la population.
« Depuis le début du projet, il y a eu un échange continu entre l’Allemagne, la Suisse, l’Angleterre et les institutions en Egypte pour mettre en place un projet basé sur cette technologie », explique Karim.
Et d’ajouter : « Il n’est pas nécessaire que les solutions viennent d’un pays technologiquement avancé, et que notre rôle consiste uniquement à mettre en place des politiques », dit-il .
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