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D’où vient le nom Omicron ?

Racha Darwich , Lundi, 06 décembre 2021

D’où vient le nom Omicron  ?

Depuis mai 2021 et pour éviter de stigmatiser les pays ou les populations, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a choisi de désigner les différentes souches du virus à l’aide de l’alphabet grec classique. Le variant anglais est ainsi devenu Alpha, qui est la première lettre de l’alphabet grec, puis il y a eu les variants Beta, Gamma et Delta… Mais pourquoi cette fois n’a-t-on pas respecté l’alphabet grec ?

Si l’OMS avait suivi l’alphabet grec, le nouveau variant aurait dû s’appeler Nu ou Xi. L’OMS a décidé de sauter la lettre Nu mais aussi la lettre Xi pour plusieurs raisons. « Nu » se prononce comme « new » en anglais, soit littéralement « nouveau ».

Une appellation qui aurait entretenu la confusion, alors que la lettre « xi » n’a pas été utilisée pour des raisons diplomatiques. En effet, Xi s’avère être le nom du président chinois, Xi Jinping. Choisir cette lettre grecque pour nommer le variant d’un virus apparu sur le territoire chinois aurait pu mal passer. De plus, Xi est un nom très répandu et l’OMS s’est donné pour règle de ne pas donner à un variant des noms de lieux, de personnes ou encore d’animaux, pour éviter toute stigmatisation.

Comment s’appellera le prochain variant ?

Après Omicron, les lettres suivantes, « pi » et « rhô », devraient être utilisées à moins qu’elles ne posent ni de problèmes de prononciation, ni de problèmes géopolitiques.

Par contre, une fois que l’alphabet grec sera terminé, sachant qu’il ne reste que huit lettres, on ne sait pas à l’heure actuelle quels noms pourraient être utilisés.

L’Omicron est le cinquième variant du Covid-19 à être désigné par l’OMS comme préoccupant. Avant lui, ce sont les variants Alpha, Beta, Gamma et Delta qui avaient été identifiés comme tels par la communauté scientifique.

Un plan anti-Omicron

Le ministère de la Santé vient de révéler un plan d’action basé sur trois axes pour contrer le nouveau variant Omicron.

Selon le porte-parole du ministère de la Santé, Hossam Abdel-Ghaffar, le premier axe consiste à étudier le nouveau variant en examinant génétiquement des échantillons positifs et en communiquant avec les organismes de recherche internationaux pour répondre aux questions qui préoccupent l’Organisation mondiale de la santé.

« Nous essayons de savoir s’il est plus résistant aux vaccins, si son effet pathologique est plus important, ainsi que les tranches d’âges les plus vulnérables à l’infection ». Le deuxième axe consiste à élever le niveau de vigilance et à resserrer les procédures d’entrée en Egypte dans tous les ports et aéroports, alors que le troisième axe concerne l’augmentation des taux de vaccination et le respect des mesures de précaution.

En effet, Abdel-Ghaffar a précisé que le ministère de la Santé cherche à administrer dans les prochains jours une troisième dose de vaccin aux catégories les plus vulnérables comme le personnel médical, les personnes âgées et les personnes atteintes de maladies graves ou chroniques l

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