Sacrifice aussi lors de l’agression tripartite contre l’Egypte en 1956 lorsque, ulcérées par la décision de Nasser de nationaliser le canal, la Grande-Bretagne et la France ont comploté contre l’Egypte avec le concours d’Israël. Leur plan était clair : Israël devait envahir l’Egypte, procurant ainsi un prétexte à Londres et Paris pour y envoyer des troupes et essayer par là même de contrôler le canal. L’opération, menée en octobre 1956, échoue face à la résistance des Egyptiens qui font preuve d’un héroïsme sans faille aussi bien à Port-Saïd qu’à Suez pour repousser les envahisseurs.
C’est encore sur les bords du Canal de Suez que l’armée égyptienne a donné l’un des plus beaux exemples d’héroïsme et de dévouement durant la guerre de 1973. En traversant le Canal de Suez et en repoussant les unités de Tsahal stationnées dans le Sinaï, les Egyptiens ont mis fin au mythe de l’armée israélienne invincible et écrit l’épopée de la libération du Sinaï.
Si le canal a été par le passé l’occasion de nombreux sacrifices, il incarne aujourd’hui l’espoir, celui du progrès et de la prospérité économique. Avec des investissements de 18 milliards de dollars entre 2015 et 2020, la zone économique du Canal de Suez se pose aujourd’hui comme un véritable poumon pour l’économie égyptienne. Toute l’attention du gouvernement égyptien porte sur le développement et la modernisation de la zone destinée à devenir un centre logistique et commercial régional.
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