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Des fonds de soutien au continent

Marwa Hussein, Mardi, 18 mai 2021

Plusieurs mécanismes d’allègement de la dette ont été proposés lors du Sommet de Paris. Ils sont censés permettre aux pays africains de stimuler leur croissance.

Le sommet de financement des économies africaines a discuté, le 18 mai à Paris, les propositions d’allègement de la dette africaine et la fourniture des liquidités au continent le plus pauvre. Ainsi, les participants ont proposé la création d’un fonds de « liquidité et de durabilité » de 30 milliards de dollars sur les réserves du Fonds Monétaire International (FMI), fournissant ainsi aux pays africains un financement à faible taux d’intérêt pour pouvoir rembourser leurs dettes. Une autre idée a été la création d’un fonds pour réduire la pauvreté et augmenter la croissance, doté de 100 milliards de dollars pour promouvoir des programmes économiques et des activités stimulant la croissance, en plus de 10 milliards de dollars pour financer l’achat de vaccins anticoronavirus sur le continent africain, selon un communiqué du ministère égyptien des Finances.

Présent au sein de la délégation officielle égyptienne qui a accompagné le président Abdel-Fattah Al-Sissi à la Conférence internationale de Paris en soutien au Soudan et au Sommet de financement des économies africaines, le ministre des Finances, Mohamad Maeit, a affirmé que « le continent africain a d’énormes opportunités de développement qui nécessitent des crédits et des facilités de financement, de manière à permettre aux économies africaines de se remettre du coronavirus et de revenir aux taux de croissance d’avant la pandémie ». Il a de même souligné que les participants au Sommet de financement de l’Afrique ont cherché des mécanismes d’assistance pour fournir des liquidités aux pays africains à un coût réduit. Maeit a ajouté qu’en préparation du sommet, une réunion avait eu lieu par vidéoconférence avec le ministre français des Finances, en présence de représentants du FMI et de la Banque mondiale, au cours de laquelle il a été proposé d’augmenter le pourcentage des pays africains dans les droits de tirage spéciaux du FMI. « Ceci pour concrétiser les propositions visant à fournir des mécanismes d’assistance et des liquidités aux pays africains, d’autant plus que ce pourcentage est estimé à seulement 5 % des 650 milliards de dollars, soit seulement 33 milliards de dollars, c’est une somme très limitée », a souligné le ministre. Il a expliqué que de nombreux pays africains ont réalisé une croissance négative en raison de la contraction de leurs économies due à la pandémie de coronavirus. « Les efforts internationaux doivent converger pour surmonter ces difficultés », a déclaré le ministre dans un communiqué.

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