Mai 2010 : L’Ethiopie annonce son intention de construire le barrage de la Renaissance (Al-Nahda).
Juin 2010 : L’Egypte dépose une plainte officielle auprès des Nations-Unies et de l’Union africaine, exigeant que le barrage ne soit pas financé.
Novembre 2010 : L’Ethiopie approuve les plans de la construction du barrage. Mais les organismes de financement internationaux ont exigé l’approbation des pays du bassin du Nil pour contribuer au financement.
Mars 2011 : L’Ethiopie attribue un contrat de 4,8 milliards de dollars à une entreprise de construction italienne.
Avril 2011 : Le premier ministre éthiopien pose la première pierre du barrage.
Mai 2013 : L’Egypte a lancé les négociations pour la formation d’un comité tripartite chargé d’évaluer les études éthiopiennes sur le barrage.
Novembre 2013 : Reprise des négociations entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan, après une suspension depuis la chute du régime de la confrérie.
Décembre 2013 : Le président soudanais Omar Al-Béchir déclare que le barrage serait bénéfique à tous les Etats du bassin du Nil, y compris l’Egypte.
Janvier 2014 : Echec du 3e cycle de négociations au Soudan, lors duquel l’Egypte quitte les discussions.
Mars 2014 : L’Egypte confirme la poursuite des efforts diplomatiques pour résoudre la crise du barrage, et exclut les solutions militaires.
Avril 2014 : L’Union européenne, la Russie, la Chine, l’Italie et la Banque mondiale ont décidé d’arrêter le financement de la construction du barrage.
Juin 2014 : Le président Abdel-Fattah Al-Sissi rencontre le premier ministre éthiopien en marge du Sommet africain.
Août 2014 : Première réunion entre les trois parties : l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan, convoquée pour consulter un bureau de consultants afin d’évaluer les études éthiopiennes menées sur le barrage, condamnées par un rapport du Comité international CICR en mai 2013.
Septembre 2014 : L’Ethiopie a invité le ministre égyptien de l’Irrigation à se rendre au barrage d’Al-Nahda.
Octobre 2014 : L’Egypte accueille un nouveau cycle de négociations. Les trois parties se sont mises d’accord pour lancer un appel d’offres international aux bureaux de consultants. Chaque pays a désigné trois bureaux de consultants avec un total de neuf bureaux, dont deux ont été exclus.
Mars 2015 : A Khartoum, les trois délégations égyptienne, soudanaise et éthiopienne ont signé un accord de principe stipulant que l’Ethiopie utiliserait le barrage pour générer l’électricité et non pas pour l’agriculture.
Décembre 2017 : L’Egypte propose à Addis-Abeba la participation de la Banque mondiale aux travaux du comité tripartite, en tant que médiateur technique. Mais la proposition a été rejetée en janvier 2018.
Mai 2018 : Les trois pays ont conclu un nouvel accord relatif au barrage de la Renaissance. Celui-ci prévoit la tenue d’un sommet tripartite tous les six mois et la mise en place d’un fonds d’investissement mutuel.
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