1 . L’indice quantitatif : vers la rareté de l’eau
La quantité d’eau par habitant est en baisse constante. 800 m3 est le quota estimé par habitant et par an en Egypte. Un chiffre qui, selon les Nations-Unies, touche la « limite de la pauvreté en eau ». Ce quota par tête pourrait diminuer à environ 500 m3 en 2025. On parlera alors de « rareté de l’eau » en Egypte.
2 . L’indice qualitatif : les polluants
Les données indiquent une dégradation rapide de la qualité des eaux de surface et des souterraines. Les polluants restent une épine dans le pieds des gouvernements. Ils occasionnent des dépenses considérables pour améliorer la qualité de l’eau.
3 . L’indice économique : les droits de l’homme en eau
Le manque « d’infrastructures hydrauliques » ne permet pas de profiter de l’eau même si celle-ci est disponible en grande quantité et est de bonne qualité. Le rapport du PNUD en 2006 a fixé deux critères pour évaluer ce droit à l’eau : fournir de l’eau potable de manière aisée et assurer un drainage sanitaire. Selon cet indicateur, 98 % des Egyptiens utilisent une source améliorée d’eau, ce qui reflète un haut degré de sécurité en eau. Mais concernant le drainage sanitaire, les bénéficiaires ne dépassent pas les 70 %.
4 . L’indice militaire : affaiblissement
Cet indice mesure la capacité de l’Etat à utiliser sa puissance militaire contre toutes agressions de ses ressources hydrauliques. Quand les défenses d’un pays s’affaiblissent, cet indice régresse.
5 . Indice des conflits hydrauliques du Bassin : la géopolitique conflictuelle de l’eau
Une confrontation se profile à l’horizon entre les pays riverains du Bassin du Nil, après la signature par 6 pays en amont du Nil de l’accord-cadre d’Entebbe. Cette transformation radicale du partage de l’eau affaiblira la sécurité hydraulique de l’Egypte et du Soudan.
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