3 juillet 2013 : Après la révolution du 30 juin 2013 qui a fait chuter le régime des Frères musulmans, le ministre de la Défense, Abdel-Fattah Al-Sissi, a annoncé une feuille de route en présence des représentants des partis politiques, du grand imam d’Al-Azhar et du pape de l’Eglise copte. Celle-ci comprend : suspension provisoire de la Constitution actuelle, prestation de serment du président de la Haute Cour constitutionnelle, formation d’un nouveau gouvernement technocrate, appel à la Haute Cour constitutionnelle pour accélérer l’adoption d’une loi sur les élections parlementaires, formation d’un comité pour promouvoir la réconciliation nationale. La fonction de président de la République est confiée au magistrat Adly Mansour, président de la Cour constitutionnelle qui doit gérer les affaires du pays jusqu’à l’élection du nouveau président.
8 juillet 2013 : Le président par intérim, Adly Mansour, publie une Déclaration constitutionnelle, fixant un calendrier de transition sur 6 mois, avec la rédaction d’une nouvelle Constitution qui doit être soumise à un référendum, suivie d’élections présidentielle et législatives.
14-15 janvier 2014 : La nouvelle Constitution, soumise à référendum, est approuvée à 98,1 %, avec un taux de participation de 38,6 %. Cette charte est rédigée par un comité de 50 membres qui ont accompli leur mission en une durée de 60 jours avant d’être déposée au président début décembre 2013.
3 juin 2014 : Avec un taux de participation de 47,5 %, le maréchal Abdel-Fattah Al-Sissi devient chef de l’Etat avec 96,9 % des voix, tandis que son seul concurrent, Hamdine Sabahi, candidat de gauche, ne récolte que 3,09 % des voix.
17 octobre au 2 décembre 2015 : Le scrutin des législatives s’est déroulé entre 17 octobre et 2 décembre sur deux phases. 2 573 candidats ont disputé les 586 sièges du parlement. 80 % de ces sièges (448 sièges) au scrutin individuel et 20 % au scrutin à liste (120 sièges). Le premier tour des élections législatives s’est tenu les 18 et 19 octobre dans 14 gouvernorats avec un taux de participation de 26 %. La deuxième phase a eu lieu les 22 et 23 novembre dans les 13 autres gouvernorats, avec un taux de participation qui s’est élevé à 30 %.
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