Archives - Les médicaments sont disposés sur une étagère à l’intérieur dans une pharmacie au Caire, en Égypte. Photo : Reuters
L'Autorité égyptienne du médicament a approuvé de nouvelles augmentations de prix pour un certain nombre de produits à partir du 1er juin, selon les confirmations d'Ali Auf, le chef du département des médicaments de l'Union générale des Chambres de commerce.
« Cette hausse des prix des médicaments concerne environ 150 à 200 types différents. Les prix vont aussi augmenter pour 80 autres types par mois lors des trois prochains mois », a expliqué Auf à Ahraminfo.
La hausse, qui varie entre 20 et 25 %, concerne certains médicaments des maladies chroniques, les antibiotiques, les antihistaminiques, les antitussifs et les médicaments contre la diarrhée.
En 2023, les prix de certains médicaments avaient déjà augmenté de 24%.
« Le prix des médicaments est fixé à l'échelle gouvernementale, et se fonde sur deux piliers fondamentaux : un prix juste qui prend en compte le pouvoir d’achat des citoyens, et la nécessité d’assurer la disponibilité des produits. L’Autorité travaille continuellement pour réviser les prix afin de garantir leur disponibilité et de réguler le marché pharmaceutique égyptien », a-t-il ajouté.
Les prix des médicaments, comme le pain et le carburant, sont déterminés par le gouvernement en raison de leur importance sociale.
L'Autorité égyptienne du médicament, en tant qu'autorité de régulation du secteur pharmaceutique, a examiné les demandes des entreprises et a approuvé des augmentations de prix pour un certain nombre de médicaments.
A la suite de la dévaluation de la livre égyptienne en mars dernier, les entreprises pharmaceutiques ont présenté des requêtes successives pour ajuster les prix des médicaments en raison de la hausse des coûts d'importations des matières premières.
« Les autorités examinent les papiers présentés par les sociétés pharmaceutiques au cas par cas. Il est essentiel de ne pas causer de perte aux entreprises tout en prenant en compte les intérêts des citoyens, car si nous refusons toute augmentation, les entreprises pourraient cesser de fabriquer les médicaments. Cela obligerait l’Etat à les importer, ce qui coûterait plus cher aux citoyens », conclut Auf.
Lien court: