Le ministre de l’Irrigation et des Ressources hydriques, Hani Sewilam, s'est rendu, vendredi 23 août, dans le gouvernorat de Béni-Souef pour inspecter l'état des infrastructures afin de gérer les risques d'inondations, ainsi que les voies d'évacuation des eaux de pluie dans la région.
Béni-Souef est une région à infrastructures modestes située sur la rive droite du Nil à plus de 100 km au sud du Caire.
Cette visite a pour but de vérifier la fonctionnalité des voies d'évacuation des eaux des pluies et des infrastructures de protection, ainsi que leur capacité à recevoir les eaux de pluie, à les acheminer en toute sécurité ou à les stocker dans les lacs artificiels devant les barrages de protection construits par le ministère, selon le communiqué du ministère.
Sewilam a examiné l’efficacité des lacs et des barrages dans le canal de Sennour, situé dans le gouvernorat de Béni-Souef et protégeant le village de Sennour. Le canal de Sennour commence dans les montagnes du désert oriental le long de la mer Rouge et se jette dans le Nil après un parcours de 126 km.
Et cette année, ce canal a été amélioré en augmentant la durée d’études des taux de précipitation des pluies à 200 ans pour pouvoir accueillir les quantités de pluie prévues et garantir une protection maximale des zones et des infrastructures publiques. Cela fait suite à des pluies abondantes survenues en 2020 et 2022.
En effet, en 2022, le ministère a amélioré et renouvelé le canal artificiel de 2,5 km de long et créé 8 lacs pour la collecte des eaux de pluies torrentielles pendant la période prévue des pluies, qui commence en octobre chaque année.
« Il faut classer toutes les constructions illégales sur les voies d'évacuation des pluies torrentielles et les bassins et mettre en œuvre les mesures juridiques pour les éliminer immédiatement », a déclaré Sewilam.
Sewilam a également examiné les travaux de protection des vallées de Ghorab et Fiqira (dans la même région) contre les risques d'inondation, qui sont en cours en ce moment, en raison de leur importance pour la protection des citoyens, des infrastructures publiques et des infrastructures essentielles. Ces travaux comprennent la construction de deux barrages et de deux lacs dans chaque vallée. La capacité de stockage du barrage est augmentée d’une durée d’études des taux de précipitation des pluies de 200 ans au lieu de 50 (c’est le calcul des tempêtes pluviométriques auxquelles l'exutoire a été exposé au cours des dizaines d'années passées).
Il est à noter que le ministère a mis un plan pour empêcher le risque d’une catastrophe en augmentant la largeur du barrage de 220 à 280 mètres, ainsi qu'en effectuant une élévation de 3 mètres pour accroître sa capacité.
Un passage au sommet du barrage est également aménagé pour permettre le passage des véhicules afin de faciliter l'entretien périodique de la structure.
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