Étudiant essayer d’étudier pendant la panne de courant. Photo : Reuters
Fini le Ramadan et la fête du petit Baïram, à partir du lundi 15 avril, le plan de coupure d'électricité approuvé par le Conseil des ministres en juillet 2023 reprendra après une pause durant le mois du Ramadan et les vacances d'Al-Aïd.
Le Conseil des ministres avait annoncé que les coupures de courant auront lieu durant la journée entre 11 heures et 17 heures, pour une durée allant d’une à deux heures maximum.
Le Conseil des ministres a exclu quatre gouvernorats de cette décision à savoir Matrouh, Nord- Sinaï, Sud-Sinaï, la mer Rouge, en plus des lieux stratégiques tels que les commissariats de police et les hôpitaux.
La société Electricity Holding Company a rappelé que les coupures d’électricité interviennent pour plusieurs raisons, notamment le manque de carburant fourni aux centrales électriques, l’augmentation de la consommation quotidienne d’électricité des citoyens, le non-respect des méthodes de rationalisation approuvées par le ministère en matière de consommation d'électricité et enfin l’élévation du taux de vol de courant électrique.
Quel plan du ministère ?
Par ailleurs, cette décision a été au centre d’un débat au parlement. Un nombre certain nombre de députés ont demandé au gouvernement si les coupures d’électricité allaient devenir une mesure permanente ; et quelle stratégie sera mise en place pour y remédier.
Pour certains, ce plan va à l’encontre de la stratégie de l'État qui vise à numériser tous les services importants et vitaux, dans le sens où ces derniers nécessitent l'électricité et l’internet sans interruption. D’autres ont critiqué le fait que cette décision intervient juste avant la hausse des températures, d’autant plus qu’elle coïncide la période d'examens scolaires de fin d'année.
Selon un député, le délestage du courant constiturait un aspect négatif de la politique du gouvernement actuel, soulignant les répercussions de cette mesure sur la production et le fait que selon lui, elle mènerait éventuellement à une hausse du taux de chômage.
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