Le ministre des Affaires étrangères et de l’Emigration, Badr Abdelatty, a reçu lundi 16 décembre une délégation de la commission des Affaires étrangères du Sénat français.
« Abdelatty a expliqué au cours de l’entretien que la politique de l’Egypte par rapport aux événements à Gaza, en Syrie, au Liban, au Soudan et en Libye, était stable », affirme un communiqué publié sur la page officielle du ministère des Affaires étrangères.
« La politique de l’Égypte consiste à soutenir l’Etat (dans chacun de ces pays), à preserver ses institutions, à respecter sa souveraineté ainsi que le droit international », a dit le ministre.
En ce qui concerne la situation économique en Egypte, Abdelatty a souligné que le gouvernement a mis en place des programmes ambitieux de réforme économique en dépit des crises régionales et internationales successives.
Il a souligné l’importance du soutien français à l’Egypte au sein de l’Union européenne.
« L’Egypte a créé un climat favorable aux investissements étrangers. L’Egypte se félicite de la hausse des investissements français et de l’augmentation du nombre d’entreprises françaises présentes en Egypte », a dit le ministre, qui a également évoqué les efforts de l’Egypte pour lutter contre la migration illégale.
Abdelatty a souligné le fardeau économique que représente pour le gouvernement égyptien l’afflux de millions de réfugiés et de migrants en raison des crises successives dans la région, chose qui nécessite, selon lui, un soutien supplémentaire des pays européens.
Il a aussi évoqué les succès de l’Egypte dans la lutte contre le terrorisme grâce à une approche globale qui prend en compte les dimensions économique, sociale et éducative en plus de la confrontation sécuritaire.
Le chef de la diplomatie a également évoqué la priorité donnée par les dirigeants politiques à l’amélioration du système des droits de l’homme.
« L'Egypte et l'Union européenne continueront d'œuvrer en vue d'élaborer un programme positif pour une prospérité et une stabilité partagées. L'UE est prête à aider l'Égypte à mettre en œuvre sa stratégie nationale en matière de droits de l'homme, conformément aux dispositions de l'accord d'association et aux priorités de partenariat pour la période 2021-2027 », affirme la commission européenne sur sa page officielle.
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