L’Egypte a salué, mercredi 27 novembre, la décision d’un cessez-le-feu au Liban (entré en vigueur à 4 heures mercredi), selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le ministère affirme que cette résolution est une étape importante pour commencer la phase de désescalade de la violence dans la région, par la mise en œuvre complète de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. Adopté en 2006, cette résolution appelle à une cessation complète des hostilités entre Israël et le Hezbollah.

L’Egypte a également rappelé l’importance du respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires intérieures du Liban, ainsi que la nécessité de faire élire un nouveau président.

La résolution doit être étendue pour mettre fin à l’agression israélienne contre Gaza, qui dure depuis plus d’un an. L’Égypte insiste sur la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza et la permission de l’accès complet et sans entraves à l’aide humanitaire, ainsi que la cessation des violations injustifiées en Cisjordanie.

Le ministère a souligné l’importance cruciale de la désescalade dans la région, convaincu que les crises dans la région ne seront pas résolues par des solutions militaires, mais par les négociations et le dialogue.

Le communiqué insiste également sur le respect des principes du droit international, du droit humanitaire, et de la Charte et des résolutions des Nations unies. Et ce, à travers un processus politique sérieux qui conduirait à terme à la création d’un État palestinien sur l’ensemble du territoire national palestinien et à la fin de l’occupation.

Israël a approuvé un cessez-le-feu dans sa guerre au Liban, qui entrera en vigueur mercredi matin selon Washington, après plus d'un an d'hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l'armée israélienne et le Hezbollah.

La trêve pour laquelle les États-Unis et la France œuvrent depuis des semaines a débuté à 4 h mercredi, a annoncé le président américain Joe Biden, qui a immédiatement salué l'annonce de l'accord.

La diplomatie internationale s'est appuyée sur la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU qui a mis fin à la précédente guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006, et stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus peuvent être déployés à la frontière sud du Liban.