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Al-Sissi et son homologue iranien soulignent la nécessité de désamorcer les tensions régionales lors de leur première rencontre en Russie

Ahraminfo , Mercredi, 23 octobre 2024

« Il est impératif de consolider la coopération internationale pour exhorter toutes les parties à réagir positivement aux efforts visant à rétablir le calme dans la région », ont affirmé les deux présidents selon le communiqué publié sur la page officielle de la présidence.

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Le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, et le président iranien, Masoud Pezeshkian, ont convenu de la nécessité de désamorcer les tensions régionales et d'éviter une escalade incontrôlée, lors de leur rencontre en marge de la visite d’Al-Sissi à Kazan lors du 13e sommet des BRICS qui se tient du 22 au 24 octobre en Russie.

« Il est impératif de consolider la coopération internationale pour exhorter toutes les parties à réagir positivement aux efforts visant à rétablir le calme dans la région », ont affirmé les deux présidents selon le communiqué publié sur la page officielle de la présidence.

Les deux chefs d’Etat ont discuté lors de leur première rencontre de l’escalade à Gaza et au Liban et des moyens de faire face à la catastrophe humanitaire vécue par les civils en Palestine et au Liban.

Cette rencontre est la première avec le nouveau président iranien, élu en juillet 2024 pour succéder à Ebrahim Raisi, tué dans un accident d'hélicoptère en mai dernier.

Il s’agit de la deuxième rencontre du président égyptien avec un président iranien depuis celle avec Raisi le samedi 11 novembre 2023, en marge du sommet arabo-islamique à Riyad (Arabie saoudite).

Cette rencontre intervient des jours après celle avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, le 18 octobre. Une visite inédite après un froid de plusieurs décennies, alors que la tension est à son comble dans la région.

Ces rencontres diplomatiques interviennent alors que le Proche-Orient est au bord d’un conflit plus large, dans une dynamique de plus en plus volatile entre Israël et l’Iran.

Téhéran compte sur le rôle stabilisateur et de médiateur du Caire en faveur de la sécurité dans la région, un rôle qu’Araghchi a salué durant sa visite.

Depuis le début de la guerre contre le Liban, au moins 1 552 personnes ont été tuées en un mois, d'après un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. L'ONU a recensé près de 700 000 déplacés.

Quant à Gaza, plus de 42 792 personnes sont mortes depuis le début des offensives israéliennes il y a plus d'un an.

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