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L’Egypte dément les allégations de la milice de Soutien Rapide selon lesquelles elle aurait mené des frappes au Soudan

Ahraminfo , Jeudi, 10 octobre 2024

L’Egypte déploie des efforts pour soutenir le peuple soudanais et l'aider à faire face aux graves répercussions de la guerre.

des Affaires étrangères
Siège du ministère égyptien des Affaires étrangères dans la nouvelle capitale administrative.

L'Egypte a démenti, jeudi 10 octobre, les allégations du commandant soudanais de la milice de Soutien rapide, Mohamed Hamdan Dagalo, selon lesquelles elle aurait mené des frappes aériennes au Soudan contre ses forces lors des combats en cours depuis avril 2023.

« Bien que la République arabe d’Egypte rejette ces allégations, elle appelle la communauté internationale à voir les preuves qui corroborent les propos du commandant de la milice de soutien rapide », dit un communiqué publié par le ministère des Affaires étrangères.

Dans une vidéo de 40 minutes publiée mercredi, Dagalo a accusé l'Egypte, parmi d'autres pays, d'être impliquée dans des frappes aériennes à Jebel Moya, dominé par ses troupes en juin.

Il a également accusé Le Caire de fournir des avions et des drones à l'armée soudanaise.

« Ces allégations interviennent au moment où l'Egypte déploie des efforts concertés pour mettre fin à la guerre, protéger les civils et faciliter l’aide humanitaire destinée aux personnes touchées par la guerre en cours au Soudan », ajoute le communiqué.

Le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé l’engagement indéfectible de l’Egypte en faveur de la sécurité, la stabilité et l’unité au Soudan. L’Egypte souligne également qu’elle fait tout son possible pour fournir le soutien nécessaire aux Soudanais et les aider à faire face aux graves répercussions de cette guerre brutale.

Le conflit au Soudan oppose l'armée soudanaise dirigée par le général Abdel Fattah Al-Burhane à la milice du Soutien Rapide. La guerre a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de dix millions de personnes, selon l'ONU.

Le 11 septembre, le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé d'un an l'embargo sur les armes à destination de la région soudanaise du Darfour, mais la décision n’a pas été étendue au reste du pays, comme l'avait réclamé des experts de l’ONU.

 

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