Le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdelatty a réaffirmé la position ferme de l'Egypte quant à la nécessité d'un accord juridiquement contraignant régissant l'exploitation du barrage éthiopien de la Renaissance, lors un entretien téléphonique avec son homologue américain, Antoney Blinken, mardi 8 octobre.

« La sécurité hydrique est une question existentielle, l'Egypte n’est pas prête à faire des concessions là-dessus » a-t-il affirmé, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

De son côté, le secrétaire d'Etat américain, a affirmé l'engagement des Etats-Unis à soutenir la sécurité hydrique de l’Egypte.

L’Egypte a adressé plusieurs plaintes au Conseil de sécurité de l’Onu où elle a réitéré son refus des actions unilatérales de l’Ethiopie qui ne prend pas en considération les intérêts de ses voisins en aval.

Les deux diplomates ont également discuté de la situation dangereuse qui sévit au Moyen Orient et des moyens d’éviter une guerre régionale.

Le chef de la diplomatie égyptienne a rappelé que l’Egypte était fermement opposée à toute violation de la souveraineté du Liban.

Il a souligné la nécessité d’aboutir à un cessez-le-feu global et d’augmenter l'aide humanitaire destinée au peuple libanais où plus d'un million de personnes ont été déplacées.

Abdelatty a exhorté la communauté internationale à contenir la situation en mettant un terme à l'escalade israélienne.

Il a souligné l’importance de mettre en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies.

La résolution 1701 a été approuvée à l'unanimité par le Conseil de sécurité au lendemain de la guerre israélienne de 2006 contre le Liban.

Elle appelle à un retrait israélien complet du sud du Liban, stipulant que l'armée libanaise et les forces de maintien de la paix des Nations Unies au Liban (FINUL) sont les seules forces à être présentes dans la zone de 30 km séparant le fleuve Litani de la frontière sud du Liban.