Le premier ministre Mostafa Madbouly a déclaré que le gouvernement a anticipé tous les scénarios qui pourraient se produire dans la région, lors d’une conférence de presse tenue jeudi 29 août au siège du gouvernement à Alamein.

« Le gouvernement prend en considération tous les scénarios probables au regard des circonstances régionales que la situation actuelle se poursuive, qu’il y ait une percée ou que le conflit s’élargisse » a souligné Madbouly.

Madbouly a assuré que le rôle du gouvernement est de diminuer tous les dégâts qui pourraient survenir dans l'éventualité d'un conflit armé, soulignant que le gouvernement a conclu des contrats garantissant la couverture des besoins de l’Etat. « En cas d’urgence, il y a une réserve stratégique des produits essentiels pour plus de 6 mois ».

Depuis la guerre lancée par Israël à Gaza, l’Egypte met continuellement en garde contre le danger d’une extension du conflit dans la région.

Mabdouly a également annoncé que le gouvernement cherchait à importer du blé au cours des périodes où les prix sont bas à l'instar de la phase actuelle, soulignant que chaque dollar économisé compte pour l’Etat. « L’Etat a un plan bien dessiné pour l’importation des produits » a précisé Madbouly.

« Tous nos besoins sont pourvus, il n'y a pas de quoi s'inquiéter » a-t-il annoncé.

Durant la conférence de presse, le premier ministre a abordé la question de la subvention financière, assurant qu’elle commencera probablement à être appliquée par étapes à partir de l’année prochaine.

« L’Etat se trouve obligé d’appliquer une subvention financière, le plus important est son application correcte » a souligné Madbouly.  

L’Egypte s’est engagée, dans le cadre de son accord avec le Fonds Monétaire International (FMI), à continuer de réduire les subventions à l’énergie en utilisant le mécanisme d’ajustement des prix du carburant. L’objectif étant d’utiliser ces ressources pour mieux cibler les ménages qui ont besoin de soutien.