Le camp de réfugiés de Bureij en ruines, au centre de la bande de Gaza. Photo : AFP
Les présidents du Mossad, David Barnea et du Shin Bet (sécurité intérieure israélienne), Ronen Bar sont attendus au Caire, le dimanche 25 août, pour poursuivre les négociations sur la libération des détenus et des prisoniers, selon la radio de l'armée israélienne citant des sources diplomatiques anonymes.
Les négociations piétinent depuis plusieurs semaines en raison de plusieurs points de divergence, notamment la présence de l'armée israélienne au point de l'axe de Salah al-Din (Philadelphie) avec l'Egypte, les échanges des prisoniers, le retour des Palestiniens au nord de Gaza et les modalités de la fin des combats dans la bande.
Une source égyptienne proche des négociations a affirmé que la journée de dimanche serait "une étape charnière pour la formulation d'un accord", après que la Maison Blanche a évoqué des "progrès. Aucune des deux sources n'a fourni de détails.
Les Etats-Unis essayent de forcer un accord afin d’empêcher l'escalade du conflit à l'échelle régionale.
Un nouveau cycle de négociation se poursuit depuis vendredi au Caire en présence du directeur de la CIA, William Burns, du coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk.
Les médiateurs américain, qatari et égyptien avaient discuté la semaine dernière à Doha avec les chefs du renseignement israéliens d'un plan pour parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza assorti d'un accord pour l'échange des prisoniers.
Une délégation du Hamas était arrivée au Caire samedi sans pourtant participer aux négociations. Un cadre du Hamas, qui a voulu rester anonyme, a annoncé ce samedi à l'AFP que « la délégation va rencontrer de hauts responsables du renseignement égyptien pour être informée des derniers développements dans les négociations en cours. (…) Cela ne signifie pas pour autant que le Hamas participe à ces négociations. », a-t-il affirmé à l'AFP.
Le principal point d'achoppement est l'insistance du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu à maintenir des troupes dans le couloir de Philadelphie, à la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza. Le cadre du Hamas a redit ce samedi à l'AFP que « le retrait complet des troupes d'occupation (israélienne) de toute la bande de Gaza, couloir de Philadelphie inclus » était une condition sine qua non à la signature d'un accord.
Israël mène une guerre acharnée contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre qui a fait à ce jour plus de 40 mille morts et 93 000 blessés, en majorité des femmes et des enfants, selon les chiffres du ministère palestinien de la Santé.
Lien court: