« Les terrains consacrés à la nouvelle ville de Ras Al-Hikma seront remises au partenaire émirati à la date convenue », a annoncé le premier ministre Mostafa Madbouly, jeudi 15 août, lors d’une visite dans cette région, d'après la page officielle du cabinet ministériel.
Accompagné de plusieurs ministres, Madbouli a voulu assister à la remise, aux habitants de la région, de terrains à la place de ceux confisqués au profit du projet de construction de la nouvelle ville de Ras Al-Hikma, qui sera construite en vertu d’un accord de partenariat égypto-émirati.
Les habitants bénéficieront de logements alternatifs à leurs anciennes habitations. Le nombre de familles dont les maisons ont été confisquées n’a pas été précisé.
Ras Al-Hikma est une région côtière localisée à environ 350 kilomètres au nord-ouest du Caire. Elle est située dans le gouvernorat de Marsa Matrouh à l'ouest de la Côte-Nord, sur la Méditerranée.
Le projet de Ras Al-Hikma, conclu avec les Emirats Arabes Unis est « le plus grand accord d’investissement direct étranger » que l’Egypte ait connu. Les droits de développement de la région ont été rachetés par la compagnie Abu Dhabi Developmental Holding (ADQ) pour 24 milliards de dollars.
« Le projet de Ras Al-Hikma sera une source de prospérité pour les habitants de la région et pour l’Egypte », avait promis le premier ministre.
Le ministre du Logement, Sherif El-Sherbiny, qui accompagnait le premier ministre dans sa visite, a expliqué le plan du gouvernement pour doter la région des infrastructures nécessaires.
Le ministre de l’Industrie et des Transports, Kamel Al-Wazir, a déclaré que les habitants de la région profiteront des nouvelles infrastructures routières et ferroviaires notamment le train électrique rapide. De plus, le projet va générer de nombreux emplois.
Durant sa visite, Madbouly s’est entretenu avec les chefs des grandes familles et des tribus bédouines qui habitent la région. Il a promis de construire immédiatement une école expérimentale dans la région.
Marsa Matrouh est le 3e gouvernorat le plus pauvre d’Egypte selon une recherche sur les revenus et les dépenses, effectuée en 2018 par le CAPMAS. 53,2% des habitants sont considérés comme pauvres. Le gouvernorat, parmi les moins peuplés (538 564 habitants en janvier 2023 selon le CAPMAS) souffre d’un manque de services.
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