Mardi, 17 septembre 2024
Egypte > Politique >

Gaza: Paris, Londres et Berlin relayent l'appel de l'Egypte pour un cessez-le-feu sans "aucun délai supplémentaire"

Ahraminfo , Lundi, 12 août 2024

Les trois capitales européennes ont mis l'Iran en garde contre toute "escalade".

Gaza
Des enfants sont assis devant la maison du chef adjoint du Front populaire de libération de la Palestine, Jamil Mazhar, qui a été visé par les frappes israéliennes de la nuit sur Nusseirat dans le centre de la bande de Gaza le 12 août 2024. Photo : AFP

La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont affirmé lundi "qu'il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire" pour négocier un cessez-le-feu à Gaza, mettant en garde "l'Iran et ses alliés" contre toute "nouvelle escalade" du conflit.

"Les combats doivent cesser tout de suite et tous les otages encore détenus par le Hamas doivent être libérés", affirment les dirigeants de ces trois pays dans une déclaration commune, relayant l'appel de leurs homologues américain, égyptien et qatari "à la reprise immédiate des négociations".

« Nous, dirigeants de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni, saluons le travail inlassable accompli par nos partenaires en Egypte, au Qatar et aux Etats-Unis, afin de parvenir à un accord de cessez-le-feu et de libérer les otages ».

Huit mois après l'attaque du Hamas qui a tué 1.198 personnes le 7 octobre, l'offensive menée en représailles par Israël a fait au moins 39.790 morts à Gaza, où 111 personnes sont toujours retenues - dont 39 sont décédées d'après l'armée israélienne.

"Nous convenons qu'il ne peut plus y avoir aucun délai supplémentaire", ajoutent les dirigeants européens, se disant "profondément préoccupés par l'aggravation des tensions dans la région".

Le conflit a en effet pris une nouvelle dimension depuis les assassinats fin juillet du chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth, et surtout du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran. Le régime iranien a d'ailleurs affirmé avoir "légalement le droit de punir" Israël pour cet acte - non revendiqué - perpétré sur son sol.

Mais pour Paris, Londres et Berlin, "aucun pays ou nation n'a à gagner d'une nouvelle escalade au Moyen-Orient".

Les trois capitales européennes ont exhorté "l'Iran et ses alliés à s'abstenir d'attaques qui aggraveraient encore les tensions régionales et compromettraient la possibilité de parvenir à un cessez-le-feu et à la libération des otages".

Les dirigeants égyptien et qatari avaient souligné à maintes reprises que le moment était venu d'instaurer un cessez-le-feu permanent et immédiat à Gaza et conclure un accord sur la libération des otages et des détenus.

Les trois dirigeants ont également confirmé qu'ils étaient prêts, si nécessaire, à présenter en tant que médiateurs une proposition finale visant à combler les divergences pour réponde aux attentes de toutes les parties concernées.

Lien court:

 

En Kiosque
Abonnez-vous
Journal papier / édition numérique