Le ministre égyptien des affaires étrangères en visite au Rwanda.
Le ministre égyptien des Affaires étrangères Badr Abdelatty a été chargé par le président Abdel Fattah Al-Sissi d’assister dimanche 11 août à la cérémonie d’investiture du président rwandais Paul Kagame, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Ahmed Abu Zeid.
Abdelatty a effectué une rencontre bilatérale avec son homologue rwandais pour discuter des questions d’intérêt commun et des moyens de renforcer les relations bilatérales à tous les niveaux. Il a également eu des discussions avec les ministres rwandais de l’Enseignement, de l’Agriculture et de l’Administration locale qui étaient présent pour l'accueillir à son arrivée.
Abdelatty a également rencontré les membres de la Communauté égyptienne au Rwanda et assisté à une table ronde avec un groupe d’hommes d’affaires rwandais.
Le Rwanda est parmi les plus importants partenaires africains de l’Egypte, auxquels elle accorde un large soutien en particulier dans le domaine de la santé.
Le ministre des Affaires étrangères assistera au cours de sa visite avec le célèbre cardiologue égyptien Magdi Yacoub, à la cérémonie organisée à l’occasion de l'achèvement de la première phase du « Centre Egypte-Rwanda de Magdy Yacoub pour la chirurgie cardiaque ».
L’ex-ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry avait posé le 28 décembre 2021 la pierre angulaire dans la capitale Kigali. « L’Egypte assumera l’achat, le fournissement et l’installation de tous les équipements de la première phase du projet » avait-il alors déclaré.
Le chef de l’Etat rwandais a décroché un quatrième mandat tandis que son parti, le FPR, a remporté les élections législatives avec plus de 68 % des suffrages. Quelque 9 millions de Rwandais s’étaient rendus aux urnes, en juillet dernier pour les élections législatives et présidentielles. Paul Kagame, 66 ans, tient fermement les rênes du pays depuis qu'il a renversé en juillet 1994, avec la rébellion du FPR, le gouvernement extrémiste hutu, instigateur du génocide qui a fait selon l'ONU 800 000 morts, essentiellement parmi la minorité tutsi.
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